le billet posté hier n'était certes pas un reportage ni une "libre opinion" personnelle, mais une sorte de sketch.
Le titre même (emprunté à Coluche) invitait d'emblée à une lecture au second degré qu'à ma grande surprise beaucoup n'ont pas comprise. La tonalité du monologue tout en exagérations loufoques devait dissiper les derniers doutes, et pour moi cela allait sans dire mais apparemment cela va mieux en le disant.
J'ai très visiblement construit ce monologue en recyclant et transposant tous les clichés habituels (odeur, bruit, langage, démographie supposée galopante etc.) qui font partie de l'attirail standard du discours raciste, faisant parler dans ce sketch une sorte de Papy Mougeot anti-Pieds Noirs.
Si ceci a pu blesser certains, qui y auront peut-être trouvé un écho au sentiment de discrimination et de rejet qu'ils auraient pu ressentir de la part des "métro" il y a 50 ans (ou moins), je leur en demande pardon bien volontiers car tel n'était pas mon objectif: je voulais simplement montrer avec quelle facilité un discours discriminatoire généralisant peut se construire, et qu'aucun groupe ou communauté n'est à l'abri.
Désormais, si un signal d'alarme s'allume dans votre tête lorsque vous entendrez quelqu'un de votre entourage (rapatrié ou pas, ce n'est pas le problème) se laisser aller à égrener des clichés racistes vis-à-vis de telle ou telle communauté, ce texte aura atteint son but.
Cordiales salutations à ceux qui auront eu la patience de me lire jusqu'au bout.