CFK, pour la première fois depuis longtemps, doit faire face à une opposition qui conteste frontalement sa capacité à diriger le parti.
Dans les élections internes de mi-novembre (qui seront peut-être retardées pour des questions de logistique) la liste de notables régionaux, syndicaux et municipaux montée paf CFK verra sa suprématie contestée par un groupe de caudillos des provinces du nord qui ont constitué une liste dirigée par Quintela gouverneur de la Rioja et comprenant l'ancien gouverneur de San Luis Rodriguez-Saa.
Le gouverneur Kicillof de la province de Buenos Aires ( qui représente un tiers de la population et 40% du PIB du pays) a refusé de choisir entre les deux candidats en appelant à l'unité.
CFK a reproché à Kicillof son ingratitude.
On peut se demander pourquoi CFK, qui va prochainement être déclarée inéligible à vie, persiste à vouloir garder la main sur le parti péroniste. L'explication la plus plausible est qu'elle veut renforcer le poids de ses proches à commencer par son fils qui se trouve désormais confronté aux ambitions de Kicillof.