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retraité de l'ingénierie informatique et aéronautique et de l'enseignement dit supérieur (anglais de spécialité), écrivain et esprit curieux

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Billet de blog 21 septembre 2014

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La Colombie n'est plus un sanctuaire pour les anti-chavistes

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Il y a quelques jours, deux virulents opposants au gouvernement vénézuélien ont été expulsés pour non-respect de leur obligation de réserve dans le pays d'accueil et remis aux autorités de Caracas. L'ex-président Uribe, représentant de la droite dans sa version la plus militarisée, et complice de longue date des narco-trafiquants (au moins depuis l'époque où il était Directeur de l'Aviation Civile colombienne et bloquait toute tentative de renforcer le contrôle du trafic aérien clandestin) a évidemment sauté sur l'occasion pour mettre en cause la décision de son successeur Santos (récemment réélu grâce entre autres à une fraude massive dans la région Caraïbe, mais la Colombie c'est comme l'UMP entre Copé et Fillon: tout le monde fraude et c'est celui qui fraude le plus qui gagne.)

Le signal politique ainsi envoyé est que la Colombie ne veut plus être considérée comme une base arrière inconditionnelle des opposants les plus acharnés du gouvernement vénézuélien.

Quelques autres informations en vrac (car on nous dit que "Médiapart c'est aussi l'international", mais finalement pas tant que ça, sauf à recopier des dépêches d'agence):

Lors de récentes manifestations une soixantaine de personnes ont été arrêtées et détenues à Caracas. L'ONG oppositionnelle Foro Penal Venezolano se préoccupe de leur sort. D'après le décompte publié sur leur site, le nombre total d'opposants actuellement en détention n'est que de 80 (la plupart de ceux qui avaient été appréhendés lors des manifestations violentes d'il y a quelques mois ont été remis en liberté après quelques jours ou quelques semaines).

La toute dernière mesure économique prise par le gouvernement Maduro est le regroupement de diverses banques dédiées au financement de projets locaux et à la micro-finance. Si cela peut aider à réduire la fragmentation bureaucratique et le gaspillage c'est une bonne idée, mais il en faudra davantage pour remettre en marche le Vénézuela.

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