retraité de l'ingénierie informatique et aéronautique et de l'enseignement dit supérieur (anglais de spécialité), écrivain et esprit curieux
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Milei a passé hier soir un quart d'heure en "cadena nacional" (retransmission obligatoire d'une allocution présidentielle par tous les médias) à vanter son action et l'obtention d'un superavit fiscal en mars (selon un calcul tronqué et totalement artificiel car ne prenant pas en compte diverses dettes non soldées de lÉtat envers les producteurs d'électricité et les importateurs d'équipements).
Il a expliqué que les travaux publics étaient un foyer de corruption ( ce qui est vrai) et qu'en conséquence les infrastructures seraient désormais réalisées par le privé. Mais il n'a pas expliqué comment les mêmes entrepreneurs corrompus allaient désormais traiter honnêtement avec l'État et les collectivités des contrats de concession ni surtout comment des capitaux allaient devenir disponibles pour des investissements à long terme. Il refait le coup d'une "pluie d'investissements" telle que promise par Macri en 2015 et qui n'a apporté dans le système financier argentin que de l'argent spéculatif aussi vite reparti qu'àrrivé avec une dette de 45 milliards auprès du FMI comme seul résultat.
La fin de son discours a été accueillie par un concert de casseroles pas encore massif mais néanmoins notable dans des quartiers de classe moyenne comme Palermo et Caballito.
La manifestation d'aujourd'hui des enseignements universitaires et des étudiants devrait être importante:
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