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retraité de l'ingénierie informatique et aéronautique et de l'enseignement dit supérieur (anglais de spécialité), écrivain et esprit curieux

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Billet de blog 23 juillet 2025

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La montée en puissance de la Chine et de l'Inde

Aux échecs comme ailleurs, ces deux géants des BRICS ont beaucoup progressé

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En quart de finale de la coupe du monde féminine, on avait 3 Chinoises et 4 Indiennes et de l'ancien bloc soviétique, jadis ultra-dominant, ne restait qu'une Géorgienne.

En demi-finale, deux Chinoises font face à deux Indiennes.

Dans les grands tournois masculins, même si le champion du monde chinois n'a guère brillé ces derniers temps, les jeunes grands maîtres indiens taillent depuis deux-trois ans des croupières à leurs opposants occidentaux.

Seul l'ancien champion du monde Carlsen et une poignée d'autres champions étatsuniens parviennent à limiter les dégâts au plus haut niveau.

Si la Chine a mis en place depuis plusieurs décennies une politique étatique de détection et sélection précoce des jeunes talents dont on voit depuis uen dizaine d'années les résultats, les Indiens se sont pris d'engouement pour les échecs lorsque Vishy Anand, surnommé "le Tigre de Madras", est devenu champion du monde de 2007 à 2012 avant d'être détrôné par Carlsen, et c'est la mise en place d'un système de tournois régionaux par des parrainages privés qui a permis l'émergence d'une jeune élite avide de démontrer sa valeur au reste du monde.

Si les échecs augurent de l'avenir géopolitique du monde, l'Occident n'a plus qu'à numéroter ses abattis.

Complément suite aux demi-finales:

la finale se jouera entre les deux joueuses indiennes, la jeune Divya Deshmukh (qui n'a pas encore 20 ans) et la plus expérimentée Humpy Koneru (38 ans) qui ont chacune éliminé leur adversaire chinoise.

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