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Michel DELARCHE

retraité de l'ingénierie informatique et aéronautique et de l'enseignement dit supérieur (anglais de spécialité), écrivain et esprit curieux

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Billet de blog 27 novembre 2024

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Remous dans la CGT argentine

La CGT argentine ne sait pas comment lutter contre Milei

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La CGT péroniste est un conglomérat de syndicats ayant une combativité variable, et  malgré les menaces qui montent sur l'emploi industriel, son groupe dirigeant se refuse à organiser une grève générale, conscient de l'affaiblissement (auquel tous les gouvernements péronistes de Menem à Fernandez ont contribué à coups de privatisations, de précarisation des salariés et de clientélisme prébendier) de la classe ouvrière.

Historiquement, la CGT, un peu comme les groupuscules trotskistes, a navigué de scissions en réunification et le moment d'une nouvelle scission est arrivé.

Pablo Moyano (fils du dirigeant historique du syndicat des camionneurs Hugo Moyano, car ici les postes de dirigeants syndicaux se transmettent de père en fils) furieux de l'immobilisme de ses pairs, vient de claquer la porte de la CGT et on prévoit un regroupement de sa tendance minoritaire avec les CTA (deux syndicats plus petits en rivalité avec la CGT) et d'autres groupes sociaux en partie auto-organisés en dehors des syndicats (personnels hospitaliers, étudiants, enseignants, chercheurs universitaires...) déterminés à contester dans la rue la politique miléiste de saccage des services publics.

La frilosité de la bureaucratie syndicale ( ceux qu'on surnomme avec mépris "los gordos") s'explique aussi par le fait que Milei, contrairement à ce qu'il avait annoncé, s'est bien gardé de toucher aux vaches à lait qui nourrissent cette caste bureaucratique et en particulier leur gestion opaque des oeuvres sociales. L'autre tonitruant projet de réforme qui aurait empêché lesdits bureaucrates de rester en poste pendant des décennies (la plupart des branches de la CGT ont le même secrétaire général depuis 15 ou 20 ans, voire plus) est resté dans un tiroir.

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