Michel DELARCHE (avatar)

Michel DELARCHE

retraité de l'ingénierie informatique et aéronautique et de l'enseignement dit supérieur (anglais de spécialité), écrivain et esprit curieux

Abonné·e de Mediapart

2027 Billets

0 Édition

Billet de blog 29 octobre 2024

Michel DELARCHE (avatar)

Michel DELARCHE

retraité de l'ingénierie informatique et aéronautique et de l'enseignement dit supérieur (anglais de spécialité), écrivain et esprit curieux

Abonné·e de Mediapart

La température monte à Buenos Aires

Aujourd'hui il fait déjà 29°C

Michel DELARCHE (avatar)

Michel DELARCHE

retraité de l'ingénierie informatique et aéronautique et de l'enseignement dit supérieur (anglais de spécialité), écrivain et esprit curieux

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Et la température sociale n'est pas en reste: l'ATE (Association des Travailleurs de l'État) est en grève pour protester contre les dernières mesures annoncées par Milei concernant le passage à la tronçonneuse de divers organismes d'État dont certains sont cruciaux pour l'exercice des fonctions régaliennes de l'État comme la Casa de Moneda et l'AFIP (un équivalent local de notre DG des Impôts également chargé des contrôles douaniers: prévoir deux à trois heures d'attente pour passer les contrôles à l'embarquement de l'aéroport d'Ezeiza. 

Demain ce sont les universités et travailleurs du secteur des transports, toutes modalités confondues qui seront en grève. Le syndicat autonome des bus du  Grand Buenos Aires (un syndicat corporatif "apolitique" qu'on peut grosso modo comparer aux autonomes de la RATP)  ne s'associera pas à la grève générale de la CGT et des CTA qu'il juge trop politique,  mais il fera sa propre grève catégorielle de revendication salariale le lendemain jeudi, et l'on prévoit que les deux tiers des lignes de bus ne fonctionneront pas ce jour--là.

Une nouvelle journée nationale de protestation des universitaires est d'ores et déjà prévue le 12 novembre.

Malgré les très prématurés cris de victoire sur l'inflation de Milei, le pays continue de s'enfoncer dans la crise, et je ne serais pas surpris que d'ici quelques semaines les classes moyennes portègnes étranglées par le poids grandissant de leurs dépenses contraintes ne sortent de leur apathie pour s'adonner à quelques concerts de casseroles.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’auteur n’a pas autorisé les commentaires sur ce billet