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retraité de l'ingénierie informatique et aéronautique et de l'enseignement dit supérieur (anglais de spécialité), écrivain et esprit curieux

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Billet de blog 30 juillet 2014

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retour à Buenos Aires: Ami entends-tu le vol noir des vautours...

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Je suis arrivé samedi matin. 4ºC à l'atterrissage. Depuis l'hiver austral s'est radouci. Ce matin grand soleil et déjà une quinzaine de degrés.

Je me remets au clavier espagnol (il manquera donc les circonflexes dans ce qui suit, et il y aura surement de temps en temps auelaues ñots biwwarres quelques mots bizarres dans mon texte...)

Le grand thème de la semaine est évidemment le vol noir des vautours sur nos pampas, Les médias d'opposition critiquent mollement le gouvernement sur ce coup: il faut dire que Lavagna, architecte de la première restructuration de la dette est devenu le mentor de Massa, le principal opposant péroniste à la présidente... Le seul politicien qui affirme la nécessité de payer les vautours est Macri le maire (néo-)libéral de Buenos Aires mais tout le monde se contrefout de ce que dit Macri. Quelques pseudo-experts en finances (le meme genre de bouffons que ceux qui jactent savamment à BFM Business chez nous) trés probablement à la solde des vautours prédisent l'Apocalypse voire pire, mais les Argentins en ont vu d'autres et soutiennent globalement la posture anti-vautours du gouvernement.

Le feuilleton se poursuit aujourd'hui avec l'arrivée hier soir dans la négociation entre Kicillof et Pollack d´un consortium de banques privées argentines dans le role de Zorro venant mettre 250m USD sur la table pour calmer les holdouts (c'est peut-etre une astuce pour éviter le déclenchement de la clause RUFO.) On attend plus de détails aujourd'hui.

(à suivre)

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