Comme un chien dans un jeu de quilles ! Et comme au théâtre, paroles, paroles et jeu de rôles. Quant aux actes ? Ce n'est pas encore la Corée du Nord et ses nouilles froides. Mais la pensée unique prévaut aussi du côté des représentants (pensée unique à plusieurs porte-voix) de l'establishment médiatique qui n'a pas de légitimité élective. Mélenchon a beau jeu à les faire sauter à la corde. Triste spectacle des représentants patentés de la presse dans leurs petits souliers, face au provocateur aux références peu contestables.
Mélenchon possède un solide talent de bateleur, il n'est pas toujours convaincant sur les solutions. Il n'a absolument aucun mal à souligner les pannes et les aberrations d'un système économico-politique en déconfiture. Certes, il a bien amusé le peuple et met le doigt là où ça fait mal, surtout aux zélateurs du système. Mais il pêche pour convaincre sur la crédibilité des arguments de remplacement. Mais lequel donc peut convaincre de ceux ayant exercé ou exerçant les responsabilités à la tête du pays ?
Les résultats désastreux et alarmants paralysent le pays. Jusqu'où, jusqu'à quand ? Le pays est dans un cul-de-sac. C'est périlleux. Un peu plus chaque jour, le pays s'enfonce. En l'état où il se trouve, notre pays n'est plus à même de trouver une issue, un peu d'air vital. L'Europe n'étant ni la cause de cette impuissance, ni la solution miracle.
Comment valider par un système représentatif insoupçonnable un système social et économique acceptable ? On envisage, sans le souhaiter et cependant tout en s'y attendant, que vienne du peuple l'inéluctable désespoir de cause. Le coup de chien, la vague scélérate qui inverserait le déséquilibre social qui conduit la France et l'Europe au naufrage. Il ne suffit pas d'un Mélenchon pour changer les choses. Mais il contribue à faire prendre conscience que le feu est dans la maison