Dans ce type de mesure " socialiste " de déchéance nationale, il y a danger surtout à affecter de ne pas se souvenir d'antécédents.
En l'occurrence un très très lourd passif, dont chacun devrait se souvenir : le nazisme et Vichy. En Allemagne, la dénationalisation des juifs et dans l'Italie fasciste en 1926 l'indignité de la citoyenneté italienne pour les citoyens louches, enfin d'abord ceux qui résistaient au fascisme mussolinien.
Ensuite ce type de mesure, tant qu'elle n'est pas approuvée par le peuple, -et d'ailleurs même si- met en oeuvre une suspicion a priori. Et elle dépossède par l'arbitraire le peuple de la souveraineté. Cela porte un nom clair, on le sait tous.
A ma connaissance, un crime est défini et jugé comme tel après un procès et fait l'objet d'une éventuelle condamnation judiciaire après instruction et jugement.
Sinon, c'est un autre régime qui est en place. Et si tel était le cas, ce régime fondé sur un ordre nouveau non décidé démocratiquement n'a strictement plus de légitimité.
Du moins dans le cadre de la Constitution démocratique de la Cinquième République mise en place en 1958 par le Général de Gaulle.
Qui, rappelons-le pour les oublieux, fut déchu en 1940 de sa citoyenneté française par le régime collaborationniste pour ne s'être pas soumis à Pétain. La résistance à l'arbitraire est une vertu républicaine et une obligation morale.
La collaboration avec des régimes contestables de la France notamment par des ventes d'armes à des pays qui apportent un soutien logistique et financier au terrorisme, est la première insécurité de notre pays. Ce pays est la France républicaine ouverte et tolérante aujourd'hui menacé par les intégrismes et le repli sécuritaire de ceux qui ne croient plus en l'avenir et la chance de vivre libre.