Fils d'immigrés comme tant de Français, Vals et Sarkozy ont-ils oublié l'histoire de leurs pères ?
Est-ce que les Saoudiens et les Qataris posent problème à Valls et Sarkozy ?
Non, ils font ouvrir pour eux les joailliers de la place Vendôme le soir et les dimanches. Et ils sont leurs invités aux matches du PSG au Stade de France.
Tous les immigrés ne leur posent apparemment pas de problèmes à ces messieurs eux-mêmes issus de l'immigration. Au contraire, ceux-là ils les bichonnent.
Y aurait-il donc deux poids et deux mesures ?
D'un côté les étrangers riches qui achètent les joyaux français de toutes sortes, clubs de foot, chaînes de magasins, les plus beaux hôtels particuliers, et les étrangers pauvres et minables qui bouffent le pain des Français, ne s'intègrent pas, vivent en communauté dans les camps où on les laisse croupir avant de les en chasser à coups de bulldozers.
Pauvres mecs indignes d'incarner les valeurs de la République !
Hitler aussi a été approuvé par une majorité d''Allemands et Pétain par une majorité de Français.
A qui viendrait donc aujourd'hui l'idée de soutenir le IIIe Reich ou le régime de Vichy, sauf des esprits dérangés ? Et pourtant...
L'ostracisation, toujours primaire et démagogique, n'est jamais loin du pire. Vals est vraiment sur la mauvaise pente.
L'art de Valls consiste à faire monter sa popularité de matamort, droit dans ses bottes et le regard fixé sur la ligne blanche de l'extrême droite raciste, en touillant la mayonnaise de la démagogie. Certes, il n'en a pas le monopole. Mais, sur ce terrain, il est le premier à gauche à renier les valeurs d'accueil de la République.
Manuel Valls a dit que : " Seule une minorité de Roms voulait s'intégrer". Il ajoutait que leurs "modes de vie" étaient en "confrontation" avec celui des populations locales. 77 % des Français approuveraient Vals selon le sondage paru le 28 septembre dans Le Parisien. Et selon un sondage réalisé par Opinionway pour Le Figaro, 65 % des Français seraient favorables à l'expulsion des Roms vers la Roumanie. Mais un sondage précédent, pour Le Parisien et le CSA n'en avait trouvé "que" 48 % favorables à l'expulsion des Roms.