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Billet de blog 14 février 2024

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Prospérité des fortunes. Faillite du système néolibéral et du vivant

Faillite du système néolibéral incapable d'assurer la prospérité des fortunes sans provoquer la disparition du monde animal, ...dont l'humanité elle-même.

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I.  Prospérité des fortunes.

Courbe toujours montante. 

(Lire les documents en anexe en fin de ce billet *)

II. Faillite du système capitaliste dans sa phase néolibérale.

La mutation néolibérale était la réponse aux libérations des Colonies années 60, suivies de montées révolutionnaires dans les centres capitalistes années 70, avec leur jonction.

"Libéral", le capitalisme s'est libéré des contraintes des Etats, puis s'est emparé des Etats par les Réformes structurelles.

Il utilise désormais les Etats et les alliances militaires contre les peuples, allant jusqu'à la destruction du peuple Palestinien.

Peuple palestinien qui résiste depuis un siècle : contre la base domination britannique, puis contre la base militaire et de regroupement post-shoah. Base militaire de l'Occident plantée au coeur du monde arabe et des champs de pétrole. Aboutissement logique d'une colonie de peuplement,  sous la poussée raciste et manipulatrice de l'extrême-droite : le génocide des Palestiniens est réalisé avec la complicité de monde occidental.

https://reporterre.net/Ils-nous-volent-notre-eau-en-Jordanie-la-colere-monte-contre-Israel

On avait vu la destruction massive des peuples de Syrie par le régime en place.

https://reporterre.net/Au-Chili-la-terrible-repression-des-indigenes-en-lutte-contre-l-industrie-forestiere

https://reporterre.net/En-Argentine-la-Patagonie-desormais-a-la-merci-d-appetits-etrangers

La domination néolibérale sape les démocraties, promeut dans les populations la discorde et violences généralisées de l'extrême-droite, installe de plus en plus de régimes prédateurs à son profit, le plus caricatural et catastrophique, celui de Trump, risque être "réélu".

III. Effet "secondaire" du capitalisme en phase finale : l'élimination du monde animal, dont l'humanité.

Empoisonnements massifs

Empoisonnement des sols, arme de guerre.    https://reporterre.net/La-guerre-oubliee-de-la-Turquie-contre-les-Kurdes-empoisonne-les-sols-de-Syrie 

Destruction des écosystémes

Perturbation de la couverture atmosphérique. Rayonnements et effet de serre. Echauffement des océans.

Perturbation profonde des mouvements tectoniques par disparition rapide du poids des galces polaires.

Perturbations irréversibles des grandes circulations marines et aériennes. 

Dérèglement climatique : le monde végétal ne peut plus s'adapter aux changements, trop rapides et meurt.

https://reporterre.net/Six-des-dix-crises-humanitaires-les-moins-mediatisees-sont-liees-au-changement-climatique

https://reporterre.net/Les-tourbieres-du-Congo-une-bombe-climatique-a-retardement

https://reporterre.net/Au-Kazakhstan-l-ancetre-de-toutes-les-pommes-est-menacee

Effondrement de la population des insectes, petits mammifères et des oiseaux

https://www.radiofrance.fr/franceinter/pour-la-premiere-fois-un-rapport-dresse-un-etat-des-lieux-inquietant-des-populations-d-animaux-migrateurs-1959808

Que reste t'il des grands mammifères ? Quelque réserves piratées.

Nos organisme perturbés en profondeur.

Diminution de la fertilité masculine.

Pour les peuples, survivre, c'est Résister.

Pour les jeunes l'horizon de chaque pays est étouffant, angoissant. Le présent est faux. Et pas d'avenir. Le réel est masqué par les performances du virtuel technologique. Nos perceptions sont systématiquement brouillées par la plupart des médias. La survie, c'est de se mettre en lutte pour toucher le réel, démasquer les gouvernants, et reconquérir notre autonomie : l'émancipation qui rend furieux l'extrême-droite : tous ses slogans veulent la diaboliser. (woke, cancel, racisme anti-blanc, hystérie féministe, ...)    https://blogs.mediapart.fr/edition/dans-le-sillage-dadele-haenel/article/191119/lhomme-de-la-sabliere

La science est dévoyée vers l'aggravation des pires erreurs de gestion du monde.  https://reporterre.net/Des-nazis-aux-astrocapitalistes-l-histoire-anti-ecologique-de-la-conquete-spatiale

Gouvernance et management écrasent systématiquement les inititives individuelles et collectives. Sous menaces policières violentes.

Les réformes de l'enseignement propagent des comportements de domination et culture de l'abus de confiance, culture du viol au sens large du mot.

Destruction des services publics par restriction financière sans limite et par la numérisation qui les déshumanise, les rend inaccessibles et leur donne un fonctionnement crétin. 

Santé publique "trop onéreuse". Santé privée : seul le résultat financier compte. Mon frère en est mort, par défaut de soin vital, oublié dans une chambre 12h après une opération qui avait bien marché.

Burn out et suicides des travailleurs 

Suicide de jeunes enfants. Sans doute plusieurs causes, mais la plus importante me semble être le niveau d'angoisse des parents qui se heurtent à tout propos aux carences des services publics numérisés, ainsi qu'à la précarisation générale des conditions d'emploi et de vie.

https://www.mediapart.fr/journal/france/130224/sante-mentale-des-jeunes-filles-il-y-urgence

Pour la caste néolibérale mondialisée, les peuples sont de trop. La caste n'admet "la charge" que de ce qui est nécessaire à son service.

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Références : 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/pour-la-premiere-fois-un-rapport-dresse-un-etat-des-lieux-inquietant-des-populations-d-animaux-migrateurs-1959808

https://reporterre.net/Certains-additifs-alimentaires-pourraient-augmenter-le-risque-de-cancers

https://reporterre.net/A-Amiens-un-hopital-accueille-les-enfants-malades-des-pesticides

https://reporterre.net/Etat-et-fabricants-de-pesticides-arrosent-l-agriculture-numerique

https://reporterre.net/La-temperature-a-depasse-les-1-5oC-au-cours-des-douze-derniers-mois

https://reporterre.net/Bientot-une-categorie-6-pour-les-super-cyclones-du-changement-climatique

https://reporterre.net/Montee-des-eaux-en-France-les-previsions-alarmantes-des-scientifiques

https://reporterre.net/Incendies-au-moins-112-morts-au-Chili  (février 2024)

https://reporterre.net/Secheresse-en-Catalogne-Barcelone-declare-l-etat-d-urgence

https://reporterre.net/Petrole-les-sables-bitumineux-bien-plus-polluants

*  Annexes :

P. D'Humieres interviewé par Pascal Boniface.

Spécialiste du management de la RSE et du développement durable en entreprise, co-fondateur d’Eco-Learn et enseignant à IRIS Sup’, Patrick d’Humières répond à mes questions à l’occasion de la parution de son ouvrage « Entreprises et géopolitique : le business ou la planète », aux éditions Dunod.

Les États ont-ils perdu leur souveraineté face aux grands groupes ?

Les grandes entreprises occidentales sont les gagnantes toutes catégories de la mondialisation des dernières décennies. Elles ont acquis une prospérité, une résilience et une emprise (un market power) sur les marchés qui les dotent aussi d’une influence sociétale et géopolitique, surtout lorsqu’il s’agit des 100, voire des 1000 premières capitalisations du monde qui « font » les échanges, les innovations et la richesse de leurs actionnaires et salariés. Ces acteurs dominants sont devenus inexpugnables et sont la plupart du temps en position oligopolistique, du fait de l’affaiblissement de deux grandes politiques publiques : celle de la concurrence et celle de la fiscalité. Pour s’assurer l’investissement de ces groupes et rentrer dans la compétition avec les nouveaux géants chinois, incontrôlables, les États occidentaux ont lâché les freins. L’accord fiscal OCDE a descendu à 15% le taux de référence de l’impôt sur les sociétés et quant aux politiques anti-trust, elles sont vécues comme des atteintes à la souveraineté des pays. Bref, les États ont besoin, chez eux, d’un investissement dynamique et technologique que leur apportent les grands groupes, et à l’extérieur, de défendre une autre forme de puissance. Les États peuvent s’y retrouver lorsque les dirigeants ont des « relais » dans la place, pour contrôler des groupes multinationaux, mais c’est plus souvent un jeu de dupes car en économie libérale, les principes de responsabilité de l’OCDE sont purement déclaratifs et les groupes privés s’émancipent rapidement de leurs contraintes locales ; on rappellera qu’il n’existe pas de droit mondial des groupes mais seulement un droit commercial des sociétés sujettes aux règles locales uniquement !

Aujourd’hui, les solidarités États-Entreprises vont des formes lâches ou hypocrites caractéristiques des liens souples existant entre les États et le privé, aux modalités de contrôle caché ou nationalisé propres aux États autoritaires, qui font de l’économie une modalité de leur volonté d’affirmation.

https://blogs.mediapart.fr/pascalboniface/blog/150124/entreprises-et-geopolitique-le-business-ou-la-planete-4-q-p-dhumieres

GAFAM

Les GAFAM entretiennent une proximité étroite avec le pouvoir politique. Au fur et à mesure de leur expansion économique et technologique, ils ont étendu leurs activités et leurs capacités d’influence au domaine de l’action publique. Dans cette perspective, le texte de Charles Thibout s’attache à mettre au jour les formes d’imbrication qui se manifestent entre ces géants du numérique et le pouvoir politique américain. Trois logiques sont identifiées par l’auteur.

les GAFAM ont bénéficié dès leur naissance de conditions propices à leur développement, favorisées par l’État américain : régulation avantageuse, allègements fiscaux, investissements publics massifs dans les nouvelles technologies, etc. Les GAFAM interviennent également pour soutenir et accompagner dans leurs missions les administrations publiques, incitées depuis les années 1990 à numériser leurs activités pour atteindre davantage d’efficacité. Devenus des prestataires de services pour l’État, ils jouent notamment un rôle accru dans le domaine de la sécurité et de la défense, dans un contexte post-Guerre froide où l’émergence de nouvelles menaces, comme les cyberattaques et le terrorisme, implique un renouvellement des méthodes de collecte et d’analyse des informations.

Charles Thibout est doctorant en science politique à l’université à Paris 1 et chercheur associé à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS)

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