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à Saint-Petersbourg (Le Monde)
La cause est entendue : Poutine rejoint Hitler et Staline
dans la liste des grands criminels de l’histoire.
Poutine fait très fort : non seulement il prend rang auprès d'Hitler et Staline comme candidat au titre de plus grand criminel de l'histoire, mais il en a les moyens ! Eux n'avaient pas à leur disposition l'arme nucléaire (et autres armes de destruction massive). Non seulement Poutine envahit un pays indépendant et y orchestre des massacres de masse, mais il menace l'humanité de destruction totale si elle se met en travers de sa route. Poutine ne peut être vaincu. Mais Poutine devra être jugé et, si le peuple russe le veut, il finira sa vie en prison.
Mais notre temps en compte quelques autres qui n’ont rien à envier aux précédents : Bachar-el-Assad, Slobodan Milosevic, Ariel Sharon, George Bush. Et bien d’autres, grands criminels au petit pied qui, selon leurs moyens, ont fait et font de leur mieux ; la liste est longue.
Tous considèrent et ont considéré que leurs raisons l’emportaient sur toute autre considération.
Tous ont opprimé, massacré, tyrannisé.
Tous ont imposé leur point de vue par le recours à la force, contre toutes les lois internationales (et celles de leur pays) et en défiant la communauté des nations (ONU).
Tous sont responsables de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Tous ont eu recours au nationalisme, à la xénophobie, tous se sont réclamés des intérêts supérieurs de leur nation, de leur État, tous ont agi en tyrans en s’appuyant sur la force brute incarnée par leur armée.
Tous ont foulé aux pieds les valeurs humanistes, ont balayé l’obligation de respect de la vie humaine, tous ont compté pour rien les douleurs, les souffrances, les tueries qu’ils ont considérées comme dommages collatéraux de leurs actions.
Les Ukrainiens sont confrontés à rien d’autre que ce qu’ont connu avant eux les Syriens, les Yougoslaves, les Palestiniens, les Irakiens : la barbarie d’État, la raison d’État.
Défendre aujourd’hui l’Ukraine sincèrement et sans arrière-pensées cela ne peut se faire qu’entre dénonciateurs de toutes les agressions, invasions, annexions et destructions de territoires indépendants, entre défenseurs de la paix, du droit à la libre circulation des êtres humains, de l’abolition des frontières et des armées, du désarmement, de l’interdiction du commerce des armes, de la disparition des oligarchies, de l’établissement d’une seule humanité gouvernée par un nouveau concert des États - démocratisé et puissamment renforcé (l’ONU et toutes ses branches annexes), de l’interdiction de toutes les formes de nationalisme et de racisme, de toutes les formes de domination et d’exploitation.
Non au nationalisme ! Non à la puissance ! Non aux oligarchies ! Non aux armées, aux armements, à la course aux armements, au commerce des armements !
Peuples du monde, unissez-vous !