Historien, membre du Groupe d'histoire sociale (GHS), recherches sur l'histoire des sciences et des milieux scientifiques.
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Entre peur du peuple et haine du peuple, ils sont prêts à tout
Entre peur du peuple et haine du peuple, ils sont prêts à tout pour, au nom de "L'ORDRE", préserver l'ordre social qui leur garantit leurs privilèges. Ils pensent comme s'exprime Brigitte Bardot : face à des "sauvages" ils se croient tous les droits parce qu'eux sont "la société", "la civilisation". Opposons-leur non-violence et détermination.
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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Entre peur du peuple et haine du peuple, ils sont prêts à tout
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Entre peur du peuple et haine du peuple, ils sont prêts à tout pour, au nom de "L'ORDRE", préserver l'ordre social qui leur garantit leurs privilèges. Ils pensent comme s'exprime Brigitte Bardot : face à des "sauvages" ils se croient tous les droits parce qu'eux sont "la société", "la civilisation".
Ils traitent les gilets jaunes comme des ennemis de l'intérieur. Ils rêvent de pouvoir les tirer à vue comme aux États-Unis on tire à vue sur les noirs des ghettos.
Sarkozy voulait nettoyer les banlieues au karcher ; Macron veut écraser « Jojo le gilet jaune », celui qu’on croise dans les gares et qui - à ses yeux - n’est rien. Après les discours du mépris, voici la négation pure et simple de l’autre, de ses raisons, de son identité, de ses espoirs. Depuis quand n’avait-on pas vu l’appareil d’État ainsi mobilisé tout entier, polices et justice main dans la main, contre le peuple ? Violences policières partout, omniprésentes - violences dans les banlieues, violences contre les salariés grévistes et les syndicalistes, violences contre les zadistes, violences contre les lycéens, violences contre les migrants, violences contre les gilets jaunes, violences partout... Violences dans les discours, violences dans les médias, déferlement de violence.
D'une certaine façon, nous sommes revenus au temps de la Commune de Paris où les massacreurs faisaient leur sale besogne sous les applaudissements des "bourgeois", aux acclamations des "intellectuels" du temps. Les Luc Ferry, les Romain Goupil et autres Yves Calvi sont les Goncourt et les Mérimée de notre époque.
Pensez aux moulages en terre peinte d'Honoré Daumier caricaturant les députés sous la Restauration (Musée d’Orsay) ; Charb n’étant plus là, il nous faudrait un Daumier pour immortaliser, aujourd’hui, ceux qui peuplent les travées des soi-disant "Marcheurs" à l'Assemblée.
Quant aux médiacrates...
"Les journalistes policiers, Marchands de calomnies, Ont répandu sur nos charniers Leurs flots d’ignominies. Les Maxim’Ducamp, les Dumas, Ont vomi leur eau-forte. Tout ça n’empêch’pas, Nicolas, Qu’la Commune n’est pas morte !"
Opposons-leur le calme, la non-violence et la détermination.
Mise à jour, samedi 23 mars, 23 h :
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