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Billet de blog 6 novembre 2011

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Europe : paresse et indolence...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Étant donné l'ampleur de la crise financière en Europe et ailleurs, quelles sont les chances que la Chine réponde à l'appel des Nicolas Sarkozy et autres chefs d'État européens désireux d'obtenir son aide pour renforcer la puissance de feu du Fonds européen de stabilité financière quand on apprend que Jin Liqu, président du comité de surveillance du fonds souverain chinois, considère que les pays européens doivent changer leurs lois du travail et revoir leurs programmes sociaux ?

S'agissant des difficultés auxquelles se sont heurtés les pays d'Europe, c'est purement à cause de l'accumulation des problèmes liées au système usé des programmes sociaux. J'estime que les lois du travail sont dépassées. Les lois du travail induisent l'oisiveté et l'indolence au lieu d'inciter à travailler dur. Le système incitatif est complètement déraisonnable.

Pourquoi, par exemple, au sein de la zone euro les citoyens de certains pays doivent-ils travailler 65 heures, et même plus, alors que dans d'autres, ils sont heureux de prendre leur retraître à 55 ans et d'aller moisir sur les plages ? C'est injuste. Le système fondé sur l'État providence est bon pour toute société ayant un écart à combler, pour aider ceux qui sont défavorisés, à bénéficier d'une vie meilleure, mais l'État providence ne devrait pas conduire les gens à ne pas travailler dur.

Jin Liqun, président du comité de surveillance du fonds souverain chinois

6 novembre 2011


À mon avis, c'est un avant-goût de ce que pourrait signifier la ' suprématie chinoise ' sur nos économies. Nous y avons déjà goûté quand les États-Unis dictaient la marche à suivre... maintenant, c'est au tour de la Chine. Autrement dit, c'est le prêteur qui établit ses conditions.

Source : http://english.aljazeera.net/programmes/talktojazeera/2011/11/2011114434664695.html

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