Je n'arrivais pas à me décider quelle sortie je voulais prendre, celle de la peine de mort ou celle de la prison à vie.
Au début j'étais plus favorable que contre, à cette punition mortelle. Je me disait, si on tue un être humain volontairement, il est normal que la vie nous soit ôter à notre tour. Nous avons comme punition, celle que nous avons commis délibérément, un meurtre.
Mais d'un autre coté, se venter de la peine de mort n'est pas très glamour, c'est même plutôt barbare.
J'étais donc partagé, et quand je suis scindé en deux, j'appelle mon esprit à l’argumentation afin de m'aider à choisir un camp.
Comme précité plus haut, je trouvais que la peine de mort n'était pas un acte très jolie, j'ai alors découpé ce choix voir ce qu'il en ressortirait.
Nous choisissons cette décision mortelle comme punition au meurtre, en avançant comme argument de reproche, celui qui consiste à dire "tu lui a retirer la vie, nous allons donc retirer la tienne" et c'est là-dessus que ça coincé.
Une personne à commis un meurtre, on lui reproche donc d'avoir tuer un être humain, hors, si nous de notre coté nous faisons la même chose, [ôter la vie comme acte de châtiment], alors ce serait reproduire ce que nous lui reprochons d'avoir fait. Cela renvois à émettre une punition qui serait contradictoire vis à vis de ce qu'on lui reproche d'avoir commis, et si c'est contradictoire alors c'est très hypocrite.
En terminant mon raisonnement, je me suis dit :
User d'un châtiment hypocrite comme punition, ce n'est pas intelligent, la contradiction étant un comportement stupide. On ne reproduit pas ce que l'on reproche à la personne d'avoir fait. Il est donc plus malin de mettre en prison l'assassin, pour une durée ad vitam sans possibilité de sortie, afin que celle-ci soit bien en face de sa connerie et en prenne conscience tout le reste de sa vie. Cela servira également de message à toute autre personne qui aurait cette même idée de meurtre, que chaque une d'elle devra garder sur sa conscience sans avoir la possibilité de l'effacer en étant punie d'une injection ou d'une décapitation. In fine, choisir la punition à vie et non celle à mort, renvois de notre pays, une image intelligente d'un châtiment malin qui ne vire pas en hypocrisie. Choisissant au bout du chemin, de préserver la vie et non de la tuer.