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Billet de blog 25 janvier 2017

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Poésie . Philosophie . Formule . Politique . Philosophie . Formule . Poésie

"La philosophie c'est l'art de transformer la pensée en formule, plonger dans son esprit puis remonter à la surface en ayant pris avec soi le goût de la poésie"

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

~ Un moment magique d'absolution ~

Si tu m'en veux ne tourne pas les yeux, regarde moi pour qu'on en parle tout les deux.

En position de garde me regardant d'un sourire malin, je te regarde ne voyant moi que du chagrin.

Ta tête baissée posée sur mon épaule, mes mains posées sur tes cheveux lissés qui m'embaument.

Respirant les yeux fermés le parfum que dégage ta chevelure dorée, prenant plaisir à me laisser caresser les joues sur cette surface douce agréable au touché.
Mes sens se sont imprégnés de cette odeur volupté qui me met en transe, mes doigts glissent aux travers, me laissant transporter par un plaisir intense.

D'une voix basse et posée je te dis sans honte ni hésitation que tu sens divinement bon, flatté de cette remarque élogieuse, tu me fixe alors de tes yeux brillant égal à un diamant, un regard qui m'envoûte chaque fois que nous nous regardons.
De cet instant magique de quelques secondes, tu exquises d'un air joyeux un sourire dont je suis tombé amoureux.
Reposant ta tête sur mon épaule, frottant délicatement ta joue sur celui-ci, un câlin qui restera dans ma mémoire.

Prenant ton visage entre mes mains, l'éloignant de mon tee shirt marqué d'une tâche d'eau salée que ton nez a déversé.
Plongeant mon regard dans le tien en riant, échangeant l'un l'autre un rire par la marque humide que tu m'as laissée.

Penchant ma tête vers ta joue, mes lèvres douces posées sur ta peau rouge, déposant un bisous moelleux que tu me diras avoir trouvé délicieux.

Te disant après ce moment merveilleux que je suis vraiment désolé de t'avoir blessée, te promettant de faire de gros efforts sur ma façon de parler.

Car te perdre je ne saurais le supporter, tu es ma lumière, mon être aimée.

Je t'aime tellement, si tu savais.
À un point que tu ne peux imaginer.

**********

~ Mon amour, ou ma simple amie ~

Je t'ai offert mon âme, tu n'as pris que la surface.
Je t'ai aimée de tout mon être, tu t'es contentée d'aimer ma personne.
Quand je t'offre une rose, tu y ajoutes des épines.
Je te dis que tu es l'amour de ma vie, tu me dis être l'ami de tes jours.
Je te propose une sortie entre amoureux, tu me réponds qu'un beau film passe sur Channel 2.
Je te câline et t'offre mes bras pour te réchauffer, tu choisis les couvertures à mon corps braisé.
Je te dis je t'aime, tu me réponds idem.

Et quand je te demande si tout va bien, si j'ai fais quelque chose de mal, tu pleures me disant que tu es désolée, et tu t'en vas au loin.

Me retrouvant tout seul, me demandant qu'elle a bien pu être mon erreur.
Me torturant l'esprit face à son départ imprévisible.
Effondré sur le lit, un paquet de mouchoirs pour chaque heure indéfinie.
Fouillant chaque recoin de ma tête, la raison inexpliquée de son mal-être.
Pourquoi est-elle partie, une énigme qui me hantera à vie.

J'en peux plus, j'en ai marre.
Ma tête va exploser, je prends quelques cachets pour me soulager.
Enfin calmé, je peux maintenant me reposer en paix.

Mon corps tremble, mon coeur s'arrête, ma peau se refroidit, et mon âme s'en va au paradis.

Quand tu liras ça, je ne serais plus là.
Cette lettre que je t'ai laissée, t'exprime mon pardon face aux souffrances que je t'ai causée.
Et quand je serai là-haut, je traverserai les nuages pour te transmettre un message.
Tu n'auras qu'à fermer les yeux, et à travers les cieux, écouter le vent te susurrer ces quelques mots qui me sont précieux.

Je t'aime mon amour, je t'ai toujours aimée, je suis désolé.

Je m'en vais.

**********

Me laisser était une erreur, être abandonnée est une situation qui me donne des frayeurs.

Tu n'aurais pas du partir, comment vais-je m'en sortir.

C'est toi qui ma sauvé rappel toi, devant tes yeux j'étais allongée.

J'ai gardé en mémoire le discours que tu as prononcé, dans ce moment de secours.
Tu peux compter sur moi, ne t'en fais pas ça va aller.

J'étais en émoi.

Tu m'avais dit également sous serment, pour ne plus que je tremble, une promesse je crois qui disait on restera ensemble.

Tu avais réussi à me rassurée, ce don d'éloquence que tu as en toi qui c'était accroché en moi. Tu fus un être de sûreté, un ami engagé.

Après ça je n'étais plus jamais seule, toujours à mes cotés, ta simple présence me comblait.

Ma solitude, un cauchemar éveillé qui n'était plus que du passé.

J'éprouvais pour la première fois un sentiment de vie, j'étais simplement heureuse de vivre.

Maintenant, tout ça n'a plus d'importance.

Je finirais là-dessus, ensuite j'irais m'allonger.

Tu as était mon ange sacré, je penserais à toi quand je traverserais les pleines glacées. Car garder en souvenir une personne que l'on a aimée, permet à chacun qui entame ce long chemin vers la vallée des lumières, d'y parvenir sans se perdre dans les limbes.

Merci à toi, de t'être donné à moi.

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