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Billet de blog 26 novembre 2016

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Gens du voyage . Gens des villes

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Pour ceux qui me connaisse un minimum, et ceux qui l'ignorait, ben voilà c'est déjà ça de connu, je suis quelqu'un de très solitaire, j'aime la solitude permanente, rajouter à ça, j'ai du caractère, les deux combinaient, on a souvent tendance à me classer dans la catégorie marginal, c'est plus rapide et plus stupide. Je ne sais donc que fort bien ce que c'est que d'être affiché de préjugés.

Je parle de ma personne pour mettre en comparaison mon état de vie (en plus de mon tempérament), et leur mode de vie, donc moi, et à coté, gitans, tziganes, roms, et voir même, musulmans, car eux aussi en prennent plein la gueule, autant que leur trois camarades.

Il y a souvent trois arguments qui ressorts, à l'égard des gens du voyage, qui servent également comme procéder de mauvaise foi, des prétextes de dénigrement dédier aux adeptes de la xénophobie.

*Ils n'ont aucune hygiène*

J'ai déjà vue un camp de roms installé dans une décharge, dans ma propre ville. C'est un peu comme si on voyait des gens dormir à l'intérieur d'une benne. Il y avait un coin d'herbes aux abord d'une route, ils s'y étaient installé, puis le maire (Front National) en a décidé autrement et ils se sont retrouvé refoulé dans un endroit isolé qui, à la vue, devait être une ancienne décharge, l'endroit était insalubre.

Voir ça de ses propres yeux ! Il faut vraiment être un.e sale con.ne sans aucune compassion, pour oser traiter des êtres humains de la sorte !

Reprocher à ces gens-là un manque d'hygiène, si comme emplacement on leur offre un endroit cadavre, c'est comme couper la parole toutes les 5 secondes à une personne, et après lui reprocher de parler trop vite. C'est très intelligent quoi.

Le second argument, tout aussi percutant :

*Ils sont sales*

En faite, à chaque fois que l'on me débite les arguments que je développe dans cet article, mes sourcils se lèvent tellement je trouve ça con.

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Au début je ne le savait pas, parmi mon entourage dans la vie réelle, il y a deux personnes qui partagent la même pensée fraternelle que moi à l'égard des roms, un garçon en relation amical et mon frère. Je peux l'affirmer car nous avons déjà débattu de ce sujet-là.

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Revenons : Ces gens-là bossent comme tout le monde, et quand tu bosses, tu transpires et tu te salis. Et si ton taff n'est pas à proximité de ton lieu d'habitation, ben c'est en sales que tu dois traverser la ville. Comme quelqu'un qui travail sur un chantier de construction et qu'après avoir terminé sa journée, il repart à son domicile. Ce qui est valable pour les gens des villes, les également pour les gens du voyage. Et même quand tu ne bosse pas, tu peux quand même te salir en marchant dans des flaques d'eau, de la boue (en autres) et ce par mégarde (quand on vire dans ses pensées, on ne regarde plus où on va).

Donc l'argument du "ils sont sales" tombe à l'eau.

Ce que nous nous faisons, eux le font aussi, travailler, se salir, pour certain.ne, mendier, et pour quelques individus incorrects, des deux cotés (gens des villes, gens du voyage) voler.

Argument n.3 :

*Ils volent*

Moi personnellement, je n'ai jamais vue de roms volé. Et même si je venais à en voir, je ne classe pas tous les gens d'un campement au titre de voleurs, pour quelques individus malhonnêtes. Je précise que le refus de la généralité fût appris par quelqu'un de ma famille, c'est cette personne, qui est également grand pédagogue (que je garderais anonyme) qui m'a dit une fois, il y a fort longtemps :

"Qu'il ne fallait pas généralisé tout un peuple à cause de quelques individus, rajoutant que c'était stupide."

Ou alors, à titre général, il faut devenir raciste envers toutes les races, car il y aura toujours quelques individus dans tous les peuples pour faire des actes hors la loi. Devenir misanthrope, ça fonctionne aussi.

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"J'aime nagé en surface, plonger en profondeur dans mon esprit, nan ça sa m'emmerde, il faut réfléchir et tout, la flemme quoi. Et puis, pour être honnête, cela viendrait à m'obliger à être honnête, donc adieu le racisme.
Je ne suis qu'un être humain hein, je vais donc rester comme je suis, con de la tête, parce que bon, j'ai des défauts comme tout le monde, à vous donc de m'accepter comme je suis, sinon tant pis.
Et à la vérité, je suis parfait, je vis dans une maison, j'ai mon propre garage, j'ai un écran plasma et j'ai plein d'ami.es Facebook, hé oui, je recommande donc aux autres de me ressembler, sinon ce sera en "cassos" qu'ils seront repeint. Il m'arrive aussi de m'improviser conseiller de vie, regarde"

"Je pourrais suggérer aux gens des caravanes, de s'habiller, pour les hommes, en hommes d'affaires, ça réglerait le problème de l'image, mettre également un panneau (camping) devant leur camps, ça aideraient peut-être aux allergiques comme moi, à considérer la vue de ces gens-là."

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Voilà, en résumé, se plier à la connerie et se soumettre aux caprices (les gens du voyage), ou leur dire de simplement fermer les yeux (ceux à qui sa dérange).

Après il y a plus extrêmes comme solutions, surtout plus barbares. D'ailleurs, une des méthode cité ci-dessous à déjà été mise en application à plusieurs reprises, il n'y a donc aucune exagération. Je tiens à rappeler, que l'on traite mieux les animaux, et eux ne sont pas de notre espèce, pas tous en tout cas.

Les noyer, les pendre, les flinguer, les empoisonner, les brûler, les battre à mort, les étouffer, les asperger d'acide, aux choix. Cela réglerait le problème de l'image, et même de l'humain, présent devant nos yeux. Le truc c'est que, si on fait ça à eux, faut aussi le faire aux gens des campings, ben oui, même habitats, même mode de vie. Si on fait d'un coté, il faut aussi faire de l'autre, logique, et impartial. Donc si on a rien contre les campiniards, on a rien contre les gens du voyage.

Intégration ou exclusion, être humain, ou être raciste.

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Voilà, j'ai terminé.

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