La réponse à une pétition contre ce projet recueillant à ce jour près de 1 million de signatures électroniques avec en additif, l’implication des jeunes bien décidés à se faire entendre ce 9 mars, consiste pour ce gouvernement à reporter le projet de quinze jours pour le « toiletter » c’est-à-dire l’entourer d’un écran de fumée, en changer les termes mais ne rien changer à l’objectif.
Si nos concitoyens avaient encore quelques illusions sur le caractère profondément antisocial de l’équipe au pouvoir, ils devront les abandonner.
Mais quel que soit le sort fait à cette pétition, un constat s’impose : la contestation investit d’autres moyens d’expression, un raz de marée de « clic » peut changer le cours des événements.
Cependant les aspirations de tout mouvement de contestation, quel qu’il soit, ne peut se concrétiser sans déboucher politique.
J.-L. M., en se dégageant du carcan des appareils, a lancé un appel aux « gens », au Peuple, à ceux qui souffrent, pour qu’ils s’impliquent et le soutiennent dans son initiative. www.jlm2017.fr,
[...] En 2017, un programme proposant une 6ème république qui sera le fruit d’une Constituante sortie du peuple avec des dispositions clés, comme la fin du régime présidentiel, des référendums révocatoires, l’abolition des lois antisociales, la chasse aux fuyards fiscaux, l’amnistie pour tous les syndicalistes, des sanctions contre les voyous, même s’ils sont patrons, la prise en compte de l’écologie (et non pas sa prise en otage : Placé et Cosse me comprendront), le plafonnement des rémunérations, la sortie progressive du nucléaire et immédiate de l’OTAN, notre désengagement militaire au Moyen-Orient, un tel programme pourrait satisfaire assez pour que son porteur soit suivi. [...] Vladimir MARCIAC
Que chacun réfléchisse à l’impact d’une rencontre des signataires de la pétition et des soutiens de Mélenchon ; c’est pour le coup que les tenants des primaires à tout prix qui sautent comme des cabris au cri de « primaire… primaire… » dans tous les medias en seraient pour leur frais, avec enfin une Gauche non « polluée » clairement identifiée, représentée à l’élection présidentielle avec des chances de « renverser la table ».
« Nous, on peut » disions-nous ; aujourd’hui nous disons « Nous, on doit ».