"À moins de 18 mois des élections, il est trop tard pour faire émerger une personnalité neuve et vierge : la notoriété médiatique et des compétences reconnues sont des atouts dont on ne peut se passer. Il y a un point de départ, c’est la situation d’aujourd’hui, celle que vivent les Français et qui recèle de nombreuses contradictions. » M. Leis
Il est donc nécessaire pour la Gauche que se déclare une personnalité ayant fait la preuve de son attachement au Peuple et à la République sociale, libéré de tous liens avec le parti au pouvoir, capable de tendre la main à tous ceux qui se sentent trahis, floués par des dirigeants plus enclins à favoriser la droite, le patron, l’actionnaire que de respecter leurs promesses de campagne.
Il est un homme qui, après sa rupture avec le PS, depuis huit ans, travaille à l’éveil des consciences, à la renaissance d’une vraie Gauche socialiste, écologiste, laïque et appelle inlassablement le Peuple à s’unir et à exercer sa souveraineté afin de venir à bout de cette monarchie républicaine imposée par une constitution d’un autre âge.
Moi, militant de base, qui colle les affiches, distribue les tracts, bat le pavé dans les manifs, j’appelle J.-L. Mélenchon (car c’est de lui qu’il s’agit) à se porter candidat à l’élection présidentielle de 2017 afin de porter les espoirs d’une transformation de la société vers plus de justice sociale, d’égalité, de fraternité.
Nul ne peut nier l’attachement viscéral de cet homme à la République sociale de Jaurès, sa volonté de rendre coups pour coups au FN, son droit de parler cru et dru pour mobiliser les énergies et dénoncer l’exploitation des travailleurs emprisonnés quand ils défendent leurs emplois, de fustiger le capitalisme financier qui met à genoux les économies des peuples avec la complicité de cette Europe de Bruxelles que nous avions rejetée, de militer pour l’Europe des Peuples, de dénoncer un grand marché transatlantique qui n’est qu’un asservissement au capitalisme américain, d’appeler à l’écosocialisme et à l’économie de la mer, créateurs d’innovation et d’emplois.
C’est à lui que doit revenir, à nouveau, avec la caution des quatre millions de voix du 1er tour 2012, l'honneur de représenter les humiliés et les offensés d’une société égoïste qui ne respecte pas plus l’Humain que la nature et ne pense qu’en termes de croissance, profits, accumulation des richesses.
Fraternellement