Dans « Le Figaro » du jour, la semaine d’Anne Fulda se termine par le paragraphe suivant :
« Mélenchon dans Closer. Jean-Luc Mélenchon serait amoureux d'une actrice, c'est Closer qui l'assure. Il fait ce qu'il veut. Mais qui aurait imaginé, à l'époque où Georges Marchais assenait à sa femme « Liliane, fais les valises, on rentre à Paris », qu'un jour un dirigeant du Parti de gauche ferait la « une » d'un journal people ? »
Mélenchon serait tombé amoureux d’une dame plus jeune que lui, qui plus est une actrice et filerait le parfait amour. Après un « Il fait ce qu’il veut » (encore heureux, merci madame), elle nous balance une réplique célèbre de Georges Marchais dont on se demande ce qu’elle vient faire là et avoue, dans un étonnement de bon aloi prouvant son manque d’imagination ou un défaut de mémoire sur ce qu’est capable de relater un « Closer », qu’un dirigeant du Parti de Gauche puisse faire la une de ce magazine people.
Ce qui ne la surprend pas, mais pas du tout, c’est que ce torchon existe et ne vit que de la recherche du scandale, le nez dans les poubelles des gens connus, prêt à payer cher pour accéder à leur chambre à coucher. Voilà où en est rendu notre presse, plus prompte à l’accessoire et la futilité qu’à exercer son métier : Informer sur la marche du monde.