Madame Carla Burni-Sarkozy a déclaré récemment « Qu’elle et son mari étaient des gens modestes », des « Monsieur et Madame tout le monde » en somme. Comment, en peu de temps, le mimétisme s’est installé dans ce couple ! Elle ment, comme lui, et comme lui méprise le peuple en pensant qu’il est assez sot pour croire de telles billevesées.
Lisez le discours de Villepinte du candidat-président-temporaire. Chaque ligne est un mensonge, une promesse déjà faite et non tenue, répétée à satiété, à la file les unes des autres, avec un aplomb et un culot sans pareil.
Il pense à l’ouvrier dont l’usine ferme (Une plaque commémore ses promesses non tenues à Gandrange), à la victime dont on ne peut pas rendre justice, (Alors que la justice est mise sous le boisseau), aux soldats tués en Afghanistan (Alors qu’il les y a envoyés).
S’il veut rendre la parole au Peuple… qui la lui a confisquée ?
Qui stigmatise l’étranger, flatte le Front national, divise les Français, abaisse la République ? Qui ?
Et, cerise sur le gâteau, il veut réconcilier la France du oui et du non, ce non qu’il nous a escroqué.
Il veut punir les fraudeurs, alors qu’il le fasse, il se retrouvera bien seul avec un entourage dévasté.
Il a osé dire que c’était la gauche qui avait abandonné les quartiers alors qu’il a été ministre de l’Intérieur cinq ans au cours desquels il a supprimé la police de proximité et cinq ans président en laissant à l’abandon toute cette frange de la population.
Il n’y a pas pire signe de mépris et d’arrogance que ce discours, où le mensonge suinte dans chaque phrase, envers ce peuple qu’il flatte et qu’il châtiera si par malheur il était reconduit.
S’il perd, il quittera la politique dit-il, comme si nous allions le supplier de rester. Qu’il s’en aille avec tous ses sbires. Et comme on dit chez nous : « Paille au c.. et feu dedans ».