Le vote de l’Assemblée approuvant le traité intervient au moment où, au milieu d’un texte présenté en 2011 par Michel Barnier est découvert, glissé comme par inadvertance, un article qui ouvre la porte au démantèlement de la protection sociale avec l’apparition du secteur privé.
Extrait de l’article de Médiapart :
« …L’exécutif dirigé par José Manuel Barroso propose d'appliquer aux « services de sécurité sociale obligatoire » certaines règles propres aux marchés publics. En clair, introduire des mécanismes de concurrence au sein d'un secteur jusqu'à présent régi par le seul principe de solidarité… »
Une des mesures phares du programme du Conseil National de la Résistance mises en œuvre à la fin de la guerre est attaquée sans qu’aucune commission et organisme qui contrôlent (ou devraient contrôler) les textes ne s’en soient aperçus et ne réagissent. Il faut dire que la quantité de recommandations, directives et autres propositions secrétée par Bruxelles arriverait à décourager le plus sourcilleux et intransigeant des députés européens.
S’il fallait une preuve de plus de la volonté intraitable, persistante, continue, de l'exécutif dirigé par José Manuel Barroso, d’aller vers le Marché Unique Européen puis vers le Grand Marché Transatlantique, nous l’avons.
Ceci rend encore plus inadmissible le vote des députés de la majorité en faveur du traité qui, en dépit de la promesse faite par un Président sorti de ses rangs et par certains de ses leaders, ont approuvé un texte identique à celui rédigé par Sarkozy-Merkel alors que le Peuple devait être consulté.
Pour stigmatiser ce vote il existe un nom : Félonie.