Ce soir, beaucoup de mes concitoyens sont, tout comme moi, tristes, navrés et écœurés.L’affaire de l’attentat de Karachi, où 11 de nos compatriotes ont trouvé la mort, semble arriver à un tournant. L’audition de Charles Million a confirmé la mise en place d'un système de corruption politique et de rétro commissions qui pourraient avoir financé la campagne des présidentielles de Balladur. Le Conseil constitutionnel a validé les comptes plus que suspects de cette campagne malgré l’avis des rapporteurs. A nouveau, l’ambition poussée à son paroxysme a amené des hommes occupant des postes éminents à commettre des actes contraires à la loi avec, en particulier, la participation de celui qui occupe cette charge aujourd’hui. L’affaire Bettencourt a mis au jour des pratiques, dans le droit fil de la précédente, sauf qu’il n’y a pas eu de morts à déplorer, mais tout aussi contraires à la loi avec le même personnage. On voit aujourd’hui les conséquences de ce pouvoir laissé sans barrières ni contrôles entre les mains d’un homme qui trahit toutes ses promesses sauf celles faites à ses amis.La cause première de cette dérive découle des pouvoirs exorbitants que donne l’élection du Président au suffrage universel, pouvoirs dont certains sont usurpés, non prévus par la Constitution. Pour gagner la course, il faut, non seulement monter sur les tables (pauvre Balladur) mais il faut de l’argent, beaucoup d’argent, c’est la raison pour laquelle on en arrive à ces extrémités déshonorantes et dramatiques.Il ne faut pas monter sur la table mais la renverser et exiger une 6e République dont la Constitution redonnera le pouvoir au Peuple, supprimera l’élection du Président au suffrage universel et interdira le cumul des mandats.Alors nous serons à nouveau en République, une et indivisible. ___PS : Nous avons échappé à la nomination de Douillet au ministère de la Jeunesse et des Sports, que les dieux du stade en soient loués.
Billet de blog 18 novembre 2010
Une 6e République, vite, très vite
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