Après vingt-cinq heures de dépouillement et de contrôle , avec 98 voix d’avance, Copé, encore tout mouillé par l’affaire Takieddine (et de sa piscine) devient Président de l’UMP. Aussitôt, main tendue au vaincu qui la rejette.
Convoqué par le Justice, celui qui l’avait, de force, uni ne constituant plus un recours pour un temps, le voici à la tête d’un parti coupé en deux, écartelée entre les sourires du FN et les appels de Borloo.
Cette UMP qui, en 2008, avait fait des gorges chaudes au spectacle offert par le déroulement du congrès de Reims et la désignation de Martine Aubry à la tête du PS, en est pour ses frais. Son scénario est le même en pire. Et comme pour clore le désastreux bilan de cette droite au pouvoir depuis 10 ans qui se déchire, Moody's abaisse la note de la France de "Aaa" à "Aa1".
Le drame, c’est que cela ne va pas réconcilier les Français avec la politique. Le « tous pourris » a de beaux jours devant lui.