Stéphane Courbit n’a pas de chance : après un premier « naufrage » lors de sa tentative pour mettre la main sur la régie publicitaire de France Télévision avec l’aide d’Alain Minc et la bénédiction de l’Elysée, voilà qu’un autre naufrage, bien réel celui-là, envoie son yacht de croisière de luxe par le fond. Après à peine une année de navigation, ce bateau construit en Turquie pouvait être loué 378 000 € la semaine. Une paille !
A l’intention des personnes qui se trouvaient sur la liste d’attente de la location de ce joyau, je conseillerai un autre yacht tout aussi confortable mais plus cher toujours en état de marche, lui : celui de Bernard Tapie. Il coûte au bas mot 800.000 euros la semaine. Ce qui correspond aux salaires net mensuel de 729 salariés payés au Smic. Par la grâce, encore, de son ami Sarkozy et avec notre argent, nos couleurs claquent au vent de toutes les mers du monde. Ne devrions-nous payer pour cela ?
La vérité, c’est que depuis quelque temps, les amis de celui à qui tout souriait, rencontrent de fortes houles. Le dernier en date, Jean-Louis Borloo se voyait déjà aux commandes d’une des grandes entreprises française. Patatras, pour son malheur, il rencontre Alain Minc, discute de choses et d’autres et lâche dans son euphorie l’information que l’autre, chose rare, ne connaissait pas. Et voilà que le paysage des grandes entreprises et des petites combines s’en trouve tout bouleversé : « Minc a encore tué ».
Dans à peu près deux mois, lorsque la clique au pouvoir aura rejoint les poubelles de l’histoire (avec un h bas de casse), gageons que ces facéties vont nous manquer.