Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Ce fut une information que j'appelle « météorite », de celle dont l'apparition est si fugace que sa disparition est à peine remarquée. L'arrivée de Laurence Haïm à Paris et son intégration au staff de campagne du petit jeune homme en tant que porte parole avait fait l'objet d'une couverture médiatique à la hauteur des besoins d'imposer l'image du représentant de l'oligarchie financière et médiatique aux yeux ébahis et énamourés des foules par tant de juvénile attitude et entregent primesautier. La partie terminée, le résultat obtenu, revenant aux choses sérieuses, c'était l'heure des dividendes pour l'engagement, combien spontané et sans calcul, de l'ancienne star de petit écran. Une entrevue après la victoire et une demande de récompense à la hauteur des services rendus et de la haute considération qu'elle a d'elle-même tourna court. A la demande, justifiée à ses yeux, d'une ambassade, rien que cela, la réponse fut d'une rudesse et d'une inqualifiable muflerie. Le petit monsieur avait chaussé les pantoufles de Président à une vitesse stupéfiante (Un général vient de le découvrir) et en avait adopté les qualités dont la première est l'ingratitude, d'où l'immense déception de la madame qui courut faire ses bagages pour un retour précipité vers un pays qu'elle n'aurait jamais dû quitter et où les présidents sont d'une parfaite et exemplaire urbanité.
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