millan

Abonné·e de Mediapart

154 Billets

0 Édition

Billet de blog 23 avril 2012

millan

Abonné·e de Mediapart

Courage, tout commence

Je reçois des courriels de camarades qui exposent leur déception et prodiguent des critiques sur la façon dont a été menée la campagne. C’est inutile et contre productif. Il faut mettre en exergue le travail des militants, des co-secrétaires, des responsables à tous les niveaux, de l’organisation des meetings, du travail de tractage et d’affichage etc..

millan

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je reçois des courriels de camarades qui exposent leur déception et prodiguent des critiques sur la façon dont a été menée la campagne. C’est inutile et contre productif. Il faut mettre en exergue le travail des militants, des co-secrétaires, des responsables à tous les niveaux, de l’organisation des meetings, du travail de tractage et d’affichage etc..

 Les leçons de ce premier tour seront tirées par les états-majors des différentes composantes du Front. Non, ce n’est pas une défaite, une déception peut-être mais en tout cas, pas une défaite. Au départ nous étions à 3 ou 4 %, et nous disions « Un nombre à deux chiffres serait une belle avancée » Nous y sommes, les amis ! 11,11 %, qui l’eût crû ? Bien sûr, notre candidat a attiré des foules considérables, enthousiastes, des foules dignes du Front populaire, alors on s’est pris à rêver mais, que voulez-vous, la hantise de voir repasser Sarkozy a été la plus forte et c’est le « vote utile » qui a prévalu.

 Nous avons fait une belle campagne avec un candidat formidable, soutenu sans faille par nos partenaires, le jeune Front de gauche s’est inscrit comme un élément incontournable de la vie politique de notre pays. Voilà le positif !

 L’immense déception provient du score du FN. Presque une personne sur cinq a voté FN. Le Front de gauche était bien seul à stigmatiser et à contrer ce parti, alors que le garant de l’unité de la nation, le président lui-même, attisait les mêmes peurs et utilisait les mêmes slogans que Le Pen pour s’attirer les suffrages qu’il savait lui manquer.

 Mais cette campagne n’est pas achevée, il nous faut, au deuxième tour, chasser Sarkozy, ensuite aux législatives, envoyer à l’Assemblée nationale le maximum de députés Front de gauche afin d’orienter la politique des Socialistes vers plus d’égalité et de justice sociale, en luttant contre le chômage, en restaurant les entreprises publiques, en contrôlant les banques, etc..    

 Le combat ne fait que commencer, il y a encore de grands moments de lutte, de fraternité à venir et surtout d’union.

 « Résistance ! » 

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.