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Billet de blog 23 novembre 2009

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Camus : la tentative avortée

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ainsi le clan qui dirige notre pays envisage de perpétrer un nouveau méfait : Transférer les cendres d’Albert Camus au Panthéon. Après les multiples récupérations de figures tutélaires de la Gauche française, il ose « s’en prendre » à cet écrivain qui a décrit et dénoncé toute sa vie le sort fait aux « Humiliés et offensés » des deux rives de la méditerranée. Il n’est pas question pour moi de parler de l’œuvre, je n’ai ni assez de connaissance ni la compétence pour le faire ; il est question simplement de rappeler que ce prix Nobel français est un pure produit de l’école de la République, laïc et républicaine, que sans cette école, sans cet instituteur, Louis Germain, auquel il a consacré son discours de réception du prix, semeur de cette graine qui a fini d’éclore en donnant au pays un prix Nobel, nous aurions été privé d’une œuvre magistrale connue dans le monde entier, d’un journaliste qui dans les heures les plus noires de notre Pays, pratiquait le journalisme comme étant en perpétuelle résistance : « …Tout ce qui dégrade en effet la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude… » Alors, comment ose-il, ce clan, s’approprier cet homme quand il ne vise qu’à l’affaiblissement de l’Education nationale, supprime les crédits, taille dans les effectifs, transfert des compétences au privé en abaissant ceux qui exercent ce beau métier d’éveilleurs de conscience. Oui, je suis un « homme révolté » et si nous laissions faire ce clan, ce serait cracher au visage de tous ces « instits » qui ont donné à des générations de jeunes Français les bases de leur épanouissement intellectuel nécessaires à leur insertion et réussite dans la société. Albert Camus au Panthéon ? Oui, mille fois oui… par ce clan ? Non, mille fois non ! Claude Leclerc

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