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Billet de blog 27 mai 2011

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Pourquoi, M. Badinter ?

On peut et on doit pardonner à un ami: un écart, une erreur, une injure, voir un délit, non l'excuser mais le défendre aux yeux de l'extérieur. C'est le rôle de l'ami et la majesté de l'amitié. Mais ne jamais être aveuglé par elle.

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On peut et on doit pardonner à un ami: un écart, une erreur, une injure, voir un délit, non l'excuser mais le défendre aux yeux de l'extérieur. C'est le rôle de l'ami et la majesté de l'amitié. Mais ne jamais être aveuglé par elle.

Cet homme était pour moi l'incarnation de la Justice avec un J majuscule. « L'icône de l'abolitionnisme », le confident toujours discret du Président Mitterrand, l'exemple de la droiture dans ce monde où ce que signifie ce mot a disparu ; je veux parler, vous l'avez compris, de Monsieur Badinter.

Lors de son intervention radiodiffusée à France inter sur le drame New-Yorkais, une seule seconde consacrée à la victime comme si elle était importune dans l'affaire, pour revenir immédiatement sur le cas de son ami dont il estime qu'il a subi un traitement indigne parce qu'il était « puissant », victime de l'ostracisme imposé par la police et la justice américaine.

Dans ce monde pourri par l'argent, il reste peu d'hommes exemplaires, dignes de respect, capables de montrer la voie de la dignité et de la droiture à notre jeunesse ; un d'entre eux est tombé de son piédestal pour le malheur de notre époque.

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