Le capitaine de ce bâtiment lesté de tant de promesses fallacieuses, de mensonges éhontés, de manœuvres avortées et de réalisations inopportunes et sacrilèges, utilise les pires stratagèmes ignominieux afin de conserver pour une prochaine saison son commandement. Son bâtiment gîte fortement à tribord, la moindre houle pourrait l’emmener par le fond mais il persiste.
Pourtant, ce fut un pimpant cargo, portant haut le pavillon à la rose, ce pavillon, espoir du monde ouvrier, qui fut parfois terni, piétiné mais jamais souillé comme aujourd’hui.
Il a suffi de quelques années pour que soit épuisé tout le capital d’adhésion et de sympathie né en 2012. Trahissant ses idéaux, sacrifiant les plus démunis en imposant l’austérité, il y ajoute aujourd’hui l’extension de la déchéance de la nationalité. À elle seule, cette proposition restera comme l’image de sa propre déchéance.
S’il lui restait encore une once d’honneur, il se saborderait. RIP