À Montpellier, toujours du nouveau

Qu'arrive-t-il au président de la Métropole de Montpellier ? Le voilà nous faisant une crise d'autoritarisme en voulant contraindre l'exécutif de la Métropole d'adhérer au nouveau groupe métropolitain "La République en Marche" qu'il va créer. Est-ce le score dans sa ville de J-L M à la Présidentielle (En tête avec 31,46 % des suffrages), son revers électoral aux législatives, sa candidate ayant été battue sur la 2e circo par le tandem Ressiguier-Revol (52,29 %), ou la piètre élection de son grand ami Valls (Il y a contestation), toujours est-il qu'il agit comme s'il voulait punir la Métropole et sa ville au travers de certains de leurs représentants de ne pas l'avoir suivi dans ses choix.
Il fut un grand maire de Montpellier en la personne de Georges Frêche qui disait avoir toujours été élu par une majorité de « cons ». Le général de Gaulle passant en revue les troupes de Massu, arrivant face à lui au garde-à- vous et lui serrant la main lui demanda : « Massu, toujours aussi con ? Toujours gaulliste mon général ! » fut sa réplique. On l'a connu moins futé ! (Anecdote véridique ?) Les électeurs et les maires de la Métropole de Montpellier sont ni « cons » ni au garde-à-vous ni « Saurelien », ce sont des citoyens libres de leurs choix, fiers de la position choisie de certains de leurs élus métropolitains. Que M. Saurel se le tienne pour dit !  « N'est pas Jupiter qui veut » a titré son communiqué le maire de Grabels en parlant du président de la Métropole, mais mimé Néron qui mit « le feu à sa ville » par pur égarement, oui.