Dimanche, je serai à Paris (malgré mon âge… ou à cause, l’âge nous dotant d’une aventureuse clairvoyance) comme des dizaines de milliers de camarades et citoyens, pour battre le pavé et revendiquer le recours au référendum, donc à la Souveraineté populaire, en lieu et place de la ratification du traité européen (TSCG) par le Parlement.
Nous avions eu la naïveté de croire, l’ancien bouffon éliminé, que le nouveau Président aurait à cœur de « montrer sa différence », en faisant appel au peuple pour trancher d’un sujet aussi important pour l’avenir du pays et de l’Europe.
C’est ulcéré par le dédain avec lequel le pouvoir dit de « Gauche » traite les citoyens de ce pays et le cœur rempli d’amertume que nous manifestons. Faut-il être aveugle et sourd pour ne pas voir la nocivité de ce traité. Soumettre le budget d’une nation à l’approbation de la commission européenne non élue c’est attenter à sa souveraineté. Laisser le pouvoir aux mains des banques et de la finance qui nous ont menés là où nous sommes, c’est-à-dire à encore plus d’austérité et de chômage, c’est attenter à la vie même des peuples d’Europe. 1 000 milliards d’euros d’évasion fiscale à l’échelle de l’Europe ! La moitié du PIB de la France ! Et ils nous disent qu’il faut payer nos dettes… qui sont les leurs !
Il est plus que nécessaire de montrer que nous ne sommes pas dupes et il faut que tous les citoyens de toutes sensibilités se rendent compte que la voie suivit se transformera en impasse, qu’à terme c’est le sort de la Grèce, de l’Espagne et bien d’autres pays qui nous attend.
Ce dimanche, place de la Nation, soyez des nôtres !