L’écrivain Michel Schneider nous plonge dans la langue pascalienne comme un organiste nous jouerait une fugue de Bach : en éclairant les plus beaux passages, ses moments préférés, les motifs qui disent tout sur tout et tout sur nous.
Voici son programme :
1 Bach Fantasia Fugue in A Minor BWV 944 Sviatoslav Richter
2 Leonard Cohen You want it darker 2016
3 Bach l’art de la fugue contrapunctus xiv Glenn Gould
4 Carlos d’Alessio India Song theme
5 Wagner Tristan Prélude de l’acte III Carlos Kleiber Staatskapelle Dresden
6 Bach Adagio Concerto d’après Marcello BWW 974 Glenn Gould
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J'ai donc écouté vendredi soir l'écrivain et psychanalyste Michel Schneider parler de Pascal sur Radio-Classique (mais on peut réécouter cette émission en podcast sur le site). Je vous le recommande vivement, c'est très intéressant - pour tout dire magnifique et passionnant !
Michel Schneider, écrivain et psychanalyste, parle et nous fait partager ses pensées sur la vie à propos de Pascal (de son dernier livre Pascal - Buchet Chastel (*)), dans l'émission "Passion Classique", sur Radio Classique, interviewé par Olivier Bellamy.
Voici un lien vers ce podcast, pour réécouter l'émission du vendredi 2/12/2016.
https://www.radioclassique.fr/magazine/articles/michel-schneider-week-end-pascal/
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(*)
Dans la vie d’un lecteur, certains auteurs occupent une place à part : lectures inaugurales, compagnons de tous les jours, sources auxquelles on revient.
La collection « Les auteurs de ma vie » invite de grands écrivains d’aujourd’hui à partager leur admiration pour un classique, dont la lecture a particulièrement compté pour eux.
De Pascal, Michel Schneider a choisi de faire le portrait, non d’un visage, mais d’une écriture ; non d’un croyant, mais d’un auteur. Il fait entendre les mots de la dramaturgie pascalienne, repris et entrelacés, dans des motifs presque musicaux : ordre, vérité, cœur, figure, preuve, Dieu.
« Pascal n’est personne. Il est celui qui ne sait pas qui il est mais qui le sait mieux que personne. Il est chacun de nous. Écrites pour lui seul, amères, sévères, les Pensées parlent à tous ceux qui ont souffert, désiré, perdu. »