Il y a quelques jours j'annonçais mon départ en ces termes :
"Cher amis,
Étant donc ce qu'est devenu le Club, et cela malgré des amis de longue date sur ce site, que j'aimais, j'ai le regret d'annoncer que je me désabonne ce jour de ce journal et ce site, et cela peut-être pour un temps.
Je vous adresse tous mes voeux les plus chers pour cette nouvelle année 2022.
Prenons soin de nous et faisons nous plaisir en nous accordant tout ce qui peut nous faire du bien.
Champagne !"
Départ qui sera maintenant effectif le 9 janvier prochain.
Il ne me reste donc que 3 jours pour venir pleurer, suite à un coup de griffe reçu en plein visage (ou plein coeur)... ...lorsqu'un ami de longue date m'écrivit froidement ceci, sans probablement avoir réalisé combien des mots peuvent blesser :
"Rester, partir, rester, partir… Au final ceux qui partent le font dans l’oubli de leur présence (tout le monde à Mediapart les effacent rapidement de leur mémoire) et ceux qui restent dans l’oubli d’avoir voulu maintes fois partir. C’est le jeu du virtuel et la conséquence de son expression. Un temps relatif (bêtement relatif)."
"Il n’y a plus que consommation dans ce journal, où les rubriques « international », « économie », « culture », etc. ont par exemple disparu au profit du renouvellement à flux tendu des articles, présentés en masse pour un maximum de public. Annoncer son départ ne sert qu’à s’illusionner sur la communauté constituée des abonnés qui change, elle aussi, constamment. Chaque blogueur est un isolat dans le Club."
COUP DE GRIFFE
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Pour mes résolutions en 2022, j'hésitais entre mettre un terme à ma toute dernière séance d'analyse (au bout de trente ans)..., ou annoncer mon sixième désabonnement-(réabonnement ?)
Dernière séance...
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Au revoir mes amis...