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Billet de blog 13 août 2018

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Luchini la liberté

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En ce lundi 13 août, si vous avez une heure (à gagner), prenez donc le temps d'écouter Fabrice Luchini, ou ce vent de liberté...

Et je ferai le rapprochement avec ce qu'écrit Philippe Sollers, à propos de la liberté de la parole...

"Le plus étrange, dans cette volonté d’obturation, est de constater l’inattention portée au langage lui-même, à ses tours et détours, à sa nervure, à sa ponctuation physique. "La parole est un don du langage, et le langage n’est pas immatériel. Il est corps subtil, mais il est corps." Et Lacan de nous montrer les mots en actions dans des images corporelles, grossesse de l’hystérique, labyrinthe du névrosé obsessionnel, blasons de la phobie, énigmes de l’inhibition, charmes de l’impuissance, oracles de l’angoisse, armes du caractère, sceaux de l’autopunition, déguisements de la perversion. L’hystérie se déchiffre comme des hiéroglyphes, les rêves aussi, et tout ce qui paraît hermétique peut être éclairé par celui qui sait écouter, interrompre, ponctuer, répondre, lire. Ce qui est enchevêtré, criant ou obscur, l’exégèse, dit Lacan, le résout. Les équivoques peuvent être dissoutes, les artifices absous par la "délivrance du sens emprisonné". Résoudre, dissoudre, absoudre : il s’agit donc, dans la cure, d’une mise en liberté. Evidemment, si je n’aime pas ma propre liberté, je n’aimerai pas non plus celle de l’autre. Il le sentira, m’en voudra, me trompera, feindra, s’éternisera, sans prendre la porte de son destin qui lui est pourtant largement ouverte. Lacan insiste : l’analyse, dans sa racine, est "révélation du palimpseste, mot donné du mystère, pardon de la parole"."

Philippe Sollers  (le Monde du 13 avril 2001)

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Fabrice Luchini - On n'est pas couché 28 mars 2015 #ONPC

Fabrice Luchini - On n'est pas couché 28 mars 2015 #ONPC © ONPC

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