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Ecriture (un récit autobiographique) - poésie - sculpture - Littérature - musique - pédagogie - psychanalyse

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Billet de blog 17 septembre 2014

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Mediapart (et les médias) et son climat presque essentiellement négatif, défiance.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

A la suite de l'article de Laurent Mauduit de ce jour, révélant ou dénonçant les malversations de Jean-Christophe Cambadélis, à propos de son diplôme, et donc révélant une fois de plus la corruption d'hommes politiques, j'ai écrit qu'à vouloir toute la transparence peut aboutir au totalitarisme. Et j'ai donc posé la question du rôle du journaliste, de rapporter les faits et de "révéler" ce que ces faits montrent, ou de n'être que dans la "dénonciation".

Je veux pointer là que les médias d'aujourd'hui paraissent être dans la "dénonciation" de la moindre anicroche et du moindre faux pas ou fautes (parfois graves, en effet), et donc aussi de ne faire que dans le négatif et l'instantané.

Le très bon billet de Pierre Caumont de ce soir ("Beaucoup de bruit pour rien"), évoque aussi ce ramdam fait aujourd'hui autour de la phrase assez malheureuse d'Emmanuel Macron.

N'est-ce donc pas cette dénonciation tous azimuts et presque à chaque instant dans tous les médias, qui créent en France aujourd'hui tant de défiance et de confusion à l'égard du tout politique ?

Et la France est-elle devenue ingouvernable, si l'on n'est plus que dans la "communication" et l'instantané, ne retenant plus que ce qui est négatif, au lieu de prendre le temps de la réflexion et de souligner les avancées qui peuvent être bonnes ?

Pour ma part, je suis quelqu'un qui veut voir la part belle des choses, qui aimerais que l'on s'occupe aussi de ce qui marche. Je pense que les médias ne mettent l'accent que sur la part sombre, et cela crée une telle défiance que cela se traduit par l'abstention ou par la tentation des extrêmes. Mediapart révèle au grand jour cette malversation, et Mediapart a raison, mais Mediapart met-il aussi en avant la dernière intervention de François Bayrou, d'hier - intervention dont certains aspects m'ont paru très positifs ? C'est donc sur cet aspect que mon billet porte : sur le rôle des médias, quand ils ne font que dénoncer.

Finalement, pourquoi veut-on détruire plutôt que construire ?

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