Nous avons tous une problématique à résoudre.
"Sommes-nous assez heureux pour le Paradis ?"
Il ne devrait pas s'agir de mourir dans la dignité, ce qui revient en fait à dire de ne pas mourir dans l'indignité - dans un terrible constat d'échec et de demander la mort -, mais de mourir dans la joie de se savoir avoir accompli sa vie et d'en être arrivé à la paix, et donc de mourir en rendant son âme, en conscience, en rendant son âme, seul à seul avec son dieu (ses dieux) (en parlant de "dieu" je veux dire en dialogue avec son inconscient ; étant devenu le plus conscient possible - reconcilié), et je crois qu'il est possible (je dis bien "possible") que la mort soit un passage et que l'on sorte du corps par la parole.
Disons que ce serait là ce que tout le monde devrait espérer, et non pas de seulement espérer mourir dans la "dignité".
Rajout :
Je ne suis en rien contre l'arrêt de souffrances parfois innommables dont j'ai parfaitement conscience. Chacun doit pouvoir être libre de choisir sa mort. Et je ne suis pas une croyante et ne parle pas de "Dieu" mais de mourir en accord (réconcilié) avec son inconscient. Je parle là de désirer la vie et non pas la mort. Mais cette question qui se pose aujourd'hui de mourir dans la "dignité" n'est-elle pas un terrible aveu d'échec et de désirer la mort ? Je parle donc là de la mort, non pas comme forcément une fin ou un néant mais comme d'un possible "passage". Mais qui aujourd'hui se soucie du salut de son âme, si déjà la question se posait ?