Vers ce Temps qui m'est divin

LE CIEL AU TRÉFONDS
Ce n’est pas vraiment le noir
Plutôt le sombre, le lugubre
Le funèbre, le ténébreux
Je suis du tombeau scabreux
De la tache honteuse insalubre
Et il ne paraît point d’espoir.
Marquées du sceau de l’absence
Sombres sont ces nuits sans lune
D’une lueur qui s’est éteinte
De la relation sans étreinte
De la plus grande infortune
Du sort de l’indifférence.
Oubliée, délaissée, quittée
Sans un regard, sans parole
Peau laissée dans sa détresse
Jamais une seule caresse
Et je m’oublie dans l’alcool
Jusqu’à m’y noyer.
Le puits apparaît sans fond
Cependant si l’on y plonge
C’est de l’eau claire souterraine
Qui jaillit, la belle aubaine !
Poétiser ce qui ronge
Et c’est le ciel au tréfonds.
A.K.
23 février 2016

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VERS CE TEMPS QUI M’EST DIVIN
De ma fenêtre j’aperçois
Mon arbre encore engourdi
Mais l’hiver déjà s’achève
Et l’on sent monter la sève
Et la branche attend le nid
Et la lumière croît.
Le printemps s’annonce enfin
Et comme l’hirondelle
Je me prépare au voyage
Adieu pays d’un autre âge
Je m’envole à tire-d’aile
Vers ce Temps qui m’est divin.
A.K.
28 février 2016