UN AN APRÈS…LE BILAN CALAMITEUX D’EMMANUEL MACRON ET DE SA COMPARSE BRIGITTE

UN AN APRÈS…LE BILAN CALAMITEUX D’EMMANUEL MACRON ET DE SA COMPARSE BRIGITTE

Depuis le début de la campagne présidentielle de 2017 ma voix, parmi bien d’autres, n’a cessé d’alerter aux dangers potentiels d’une élection de Macron et de sa comparse. Leur parcours de vie basée sur l’imposture, la vénalité, la basse séduction et la corruption morale, les rendaient inaptes à la fonction suprême, et laissaient entrevoir de sombres lendemains pour la France et les Français. Dans plusieurs articles en français et en anglais publiés sur Mediapart et sur le site des British Conservatives in Paris, je prédisais le désastre social, économique, humain et culturel de sa future présidence et citais le Professeur en politique internationale, Christopher Bickerton, chargé de cours à POLIS, le département de Politics and International Studies au Queens’ College, Cambridge. Diplômé d’Oxford, il a enseigné à l’Université d’Amsterdam et à Sciences Po à Paris. Il publia le 7 septembre 2017 un article dans le New York Times Emmanuel Macron Will be Yet Another Failed French President.

 Mal élu par défaut, surfant sur les divisions et les peurs ancestrales des Français, profitant de la débâcle de la Droite orchestrée par la corruption et les actions maffieuses du clan Sarkozy, l’autoproclamé Jupiter accéda avec sa femme au pouvoir qu’ils briguaient tous deux avec tant d’ardeur. Les abus et les dérèglements de comportement, de langage, de législation anti-constitutionnelle, anti-démocratique, anti-humaniste se sont accumulés dès les premiers jours. Tant et si bien que ma prophétie d’une France en état non seulement d’urgence constante, ce qui permet tous les abus du pouvoir de l’État contre les citoyens dont les droits civiques, la liberté et les libertés se sont racornis comme peau de chagrin, mais en état de danger d’une guerre civile semée dans l’ombre des factions agitatrices politico-religieuses, financières et économiques dont c’est l’intérêt implicite, devient de plus en plus réelle. Telle est l’arrogance de l’autoritarisme et l’imposture politique de l’auteur du livre prémonitoire Révolution, que depuis peu les manigances destructrices du petit despote et de ses sbires se font de plus en plus plus explicites, même si en apparence déniées. Comme le montre le dernier épisode en date de l’Ambassadeur de France à Budapest soutenant le gouvernement de Viktor Orbàn, et sa politique migratoire répressive semblable en tout point à celle de la France. Il dénonce dans un télégramme au Quai d’Orsay, le véritable antisémitisme moderne, qui est le fait des Musulmans de France et d’Allemagne… Après sa publication sur Médiapart le 29 juin 2018, l’Ambassadeur à été démis de ses fonctions et publiquement désavoué par Macron, qui avait dans un premier temps déclarer ne pas vouloir le révoquer… C’est dans le plus pur style Macron du En même temps, où la parole présidentielle dément l’esprit et l’action, dit et se contredit au gré du vent et de l’opinion, vise à obscurcir et non à éclairer.

 Le résultat ne peut être que catastrophique pour la France, et pour l’Europe. Bien loin d’être le sauveur auto proclamé de l’Europe, la nature perverse et ambiguë de Macron, son narcissisme, sa vénalité, son gouvernement hyperactif incohérent à la Sarkozy, sa politique néo libérale qui favorise la minorité des riches au détriment de la majorité des citoyens, qui ne sont rien, détruisent la fabrique sociale, culturelle et économique du pays. La classe laborieuse, pierre fondatrice de la société se sent trahie par Macron et son gouvernement. Ainsi qu’en Grande Bretagne au moment fatidique du BREXIT, cette exclusion anti-démocratique et anti-humaniste d’une classe sociale majoritaire par un pouvoir vendu aux lois du marché financier et des multi nationales, devient prétexte au racisme. Il faut trouver un bouc émissaire, on accusera les émigrés, les musulmans, les personnes d’une autre couleur de peau ou d’une autre religion de la pauvreté accrue de la nation et des citoyens. À la fin de ce funeste quinquennat, la France ne sera plus ni unie ni homogène dans une culture partagée qui a fait sa gloire et son honneur pendant des siècles. Ce sera une nation exsangue sur le déclin, saignée à blanc de ses forces vitales créatrices minées par La pauvreté venue de l’argent, selon les mots de la poétesse égyptienne britannique francophone, Joyce Mansour. La nation sera déchirée par des luttes intestines, déniant le meilleur de son patrimoine et de ses valeurs humanistes gréco-romaines et chrétiennes qui accueillent et élèvent la diversité dans son universalité, reniant et détruisant l’idéal européen par le FREXIT.  

2018 a été déclarée Année du Patrimoine Européen et l’Institut Italien de Bruxelles sous la direction de Paolo Grossi a consacré, avec le soutien de la Commission Européenne, un numéro spécial de deux volumes rédigés en 4 langues européennes : français, italien, anglais et allemand de sa revue annuelle Cartaditalia à la définition, la reconnaissance et à la gestion judicieuse pour l’avenir du patrimoine matériel et immatériel de l’Europe. Lors de la présentation à l’UNESCO le 14 mars 2018, Pier Luigi Sacco, le responsable scientifique de cette édition a commenté : ‘ Le patrimoine c’est ce qui définit notre capacité au quotidien de faire face au monde’. C’est tout à la fois ‘ Une flexibilité qui permet d’apprendre des autres, et une accumulation de notre savoir…C’est une vision complexe de la nature humaine, une source de superpouvoir…Alors que ‘l’identité est statique, le patrimoine est dynamique’.

 La sagesse, la clairvoyance de ses mots devraient inciter les dirigeants européens à s’interroger sur le nouveau souffle à insuffler à l’Union Européenne, et une nouvelle dynamique autre que l’aspect économique et financier proposé par Macron. Ainsi si l’on venait à réfléchir dans une perspective humaniste éclairée et à prendre en considération le passé commun qui unit tous les pays du continent, les relations avec les Balkans, la Russie et la Turquie en seraient clarifiées et simplifiées. Elles deviendraient une force au lieu d’être un écueil. Comme dans le passé sous la Pax Romana une vision commune unirait l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est, permettant à notre civilisation européenne si riche et si complexe, de porter en avant les valeurs, les idéaux qui nous sont propres et nous ont façonnés. Ils ont été à la source du Nouveau Monde Outre Atlantique, où ils sont devenus distincts au cours des siècles. Dans un monde en rapide évolution où de nouveaux centres de pouvoir émergent en Asie, en Afrique, le devoir, l’avenir de l’Europe indépendamment de l’Amérique qui nous est culturellement redevable, est de se souvenir de ces valeurs, de les mettre en avant, de les promouvoir afin que l’immense richesse commune dans la diversité qui est l’essence même de l’Europe porte un message de paix et d’humanité.

Le professeur d’université en droit, Paul Cassia, dresse sur Mediapart un bilan critique et objectif de la première année Macron

 https://blogs.mediapart.fr/paul-cassia/blog/280618/la-premiere-annee-du-quinquennat-macron-livre-ouvert

 Il offre aux lecteurs un livre électronique sur le sujet, La République du Futur. Penser l’Après Start-up Nation, dont il fournit le lien à télécharger gratuitement.

MONIQUE RICCARDI-CUBITT

Paris, le 1^er juillet 2018