QUAND BRIGITTE MACRON SE PREND POUR LA POMPADOUR OU L’AFFAIRE DU SERVICE DE SÈVRES
La porcelaine venue de Chine en Occident sur la Route de la Soie a été considérée dès le Moyen Age comme une substance mystérieuse aux propriétés magiques dues à sa dureté, sa finesse et sa translucidité. Son secret jalousement gardé venait du petunste, la pierre à porcelaine, qui associé au kaolin produisait une céramique fine et lisse semblable au jade blanc. Des objets en porcelaine apparaissent dans les premiers Cabinets de Curiosités après le retour de Marco Polo à Venise en 1295. Les Portugais en furent les premiers importateurs par la Route des Indes, découverte par Vasco de Gama en 1498. Des céramiques recouvertes d’un émail au pigment blanc d’étain sont produites en Europe afin d’imiter la porcelaine chinoise. Les céramiques islamiques de style Hispano-Mauresque de l’Al-Andalus en sont les premiers exemples, émulés par les Italiens qui les découvrent à Majorque dans la maiolica, les Français dans la faïence issue de Faenza, les Anglais dans le delftware inspiré de Delft en Hollande.
Les princes collectionneurs encouragèrent les recherches afin de reproduire le précieux matériau. Les premiers essais se firent à la cour des Médicis à Florence en 1575 sous l’influence de François Ier de Médicis, grand-duc de Toscane. Mais ce fut en Saxe à Meissen que Johann Friedrich Böttger découvrit le secret de la vraie porcelaine en 1710. En France, la porcelaine à pâte tendre fut produite à Vincennes à partir de 1740 sous l’influence de la Marquise de Pompadour, maîtresse de Louis XV, l’emploi exclusif de l’or lui valant le titre de Manufacture Royale en 1753, et le célèbre rose pompadour y est perfectionné. La sculpture est laissée blanche, en biscuit, pour la différencier de la production polychrome de Meissen. Boucher le peintre favori de la Pompadour contribue des moules, conservés au Musée de Sèvres où la Manufacture Royale s’installe en 1758. Suite à la découverte en 1768 près de Limoges du premier gisement de kaolin essentiel à la production de la porcelaine, Sèvres produit la porcelaine dure à partir de 1770. Placée sous le contrôle de la Couronne, ses pièces sont exposées dans les salons à Versailles, les courtisans sont sous obligation d’acheter, et la renommée de Sèvres devient internationale, qui perdure jusqu’à ce jour.
Il semble que la vulgaire folie des grandeurs qui anime le singulier couple MACRON ait pris une nouvelle ampleur dans une commande somptuaire de grande envergure sous l’influence de Brigitte MACRON, qui ne supporte pas de devoir dîner dans un service ayant appartenu au Président CHIRAC. Dans le climat ambiant d’austérité économique où le petit Président MACRON dénonce ‘le pognon de dingue’ dépensé par l’État en aides sociales, une dernière sortie intempestive et malvenue après une série de propos semblables méprisants concernant les mesures économiques répressives prises envers les étudiants, les retraités, les chômeurs et autres qui ne sont rien... Brigitte MACRON devait selon lui avoir un rôle de Première Dame, qui lui permettrait de s’impliquer dans le domaine de l’éducation, de l’handicap, des droits des femmes, et de créer une fondation, ce qui justifiait son budget annuel de plus de 400.000 euros au frais de l’État. Son cabinet, clamant haut et fort son immense popularité et les milliers de lettres qui lui sont adressées, deux faits qui ne sont en rien prouvés mais participent de la désinformation de la communication présidentielle, avait annoncé son rôle officiel déclarant : ‘elle ne peut s’occuper seulement des nappes et des bouquets à l’Élysée’. Après un an de règne, il semble que toute l’activité notoire de Madame MACRON, autre que d’apparaître aux côtés de son mari dans des fonctions officielles dans des toilettes Haute Couture , se résume à la vaisselle, un rôle bien modeste, même si les deniers de l’État lui confère un statut de mécénat!
SANS COMMENTAIRES QUANT À LA QUALITÉ DE SA PRESTATION DE PREMIÈRE DAME DE FRANCE, AU SERVICE DE LA NATION ET DES FRANÇAIS. ELLE EST DU MÊME ACABIT QUE CELLE DE SON MARI : Elle c’est moi et moi c’est elle…
Thierry Paul VALETTE dénonce cette dernière dérive et lance une pétition:
https://www.change.org/p/l-annulation-et-le-remboursement-des-500-000-euros-d-assiettes-par-les-époux-macron
L'ANNULATION ET LE REMBOURSEMENT DES 500 000 EUROS D'ASSIETTES PAR LES ÉPOUX MACRON
Agrandissement : Illustration 1
Thierry Paul VALETTE
Paris, France
14 juin 2018 — Chers signataires, Des frais de maquillage en quelques semaines facturés plus de 25 000 euros, une Charte de Transparence de 400 000 euros pour Brigitte Macron pour remplir des fonctions illégitimes, et maintenant des assiettes à plus de 500 000 euros la facture ! Nous demandons l'intervention de la Cour des comptes afin qu'elle oeuvre pour exiger de Brigitte Macron et Emmanuel Macron l'annulation et le remboursement de cette commande au nom des règles de transparences qui avaient été mises en place lors des précédent quinquennats...À ce titre les dépenses des autres institutions ne devaient plus être prises en charge...Il s'agit ici d'une tromperie de l'Élysée !
Thierry Paul Valette
https://www.egalitenationale.com/single-post/2018/06/14/Communiqu%25C3%25A9-de-presse-l%25C3%2589galit%25C3%25A9-Nationale-a-saisi-la-Cour-des-Comptes-dans-laffaire-des-assiettes-%25C3%25A0-500-000-euros-du-couple-Macron
ÉGALITÉ NATIONALE
Communiqué de Presse
La présidence de la République a commandé 1200 assiettes à la Manufacture de Sèvres, pour une facture qui s'élèverait à 500.000 euros/Or cette vaisselle de l'Élysée avait été annoncée à un prix de 50 000 euros. Une somme déjà conséquente. Le montant de 50.000 euros initialement affiché ne correspond en réalité qu'à la rémunération des 30 artistes et designers qui ont participé au concours organisé pour dessiner ces nouvelles assiettes.
"La vaisselle présidentielle échappe à la rigueur budgétaire"
Cette dépense n'apparaîtra pas dans les comptes de l'Élysée. De facto il semble y avoir dans cette affaire de nombreuses zones d'ombres qui soulèvent certaines questions. Pour ces raisons, l'Égalité Nationale a officiellement saisi la Cour des Comptes afin d'obtenir des explications.
Nous publions un extrait de cette lettre :
Objet : Demande d’une enquête sur les conditions d’acquisition du nouveau service de vaisselle de l’Elysée et demande d’annulation de commande.
Monsieur le Président de la Cour des Comptes, Monsieur Didier Migaud,
Récemment, le Canard Enchaîné à révélé que la facture concernant l’acquisition d’un nouveau service de vaisselle, de la part de l’Élysée, s’élèverait à plus de 500 000 euros. Or il avait été bien spécifié que le montant total de cette commande passée par Emmanuel et Brigitte Macron s’élevait à 50 000 euros.
Nous vous rappelons que des règles de transparences avaient été mises en place lors des précédents quinquennats. À ce titre les dépenses des autres institutions ne devaient plus être prises en charge. Cela semble le cas dans ce dossier précis ! En effet, dans cette affaire des « Assiettes de l’Élysée » il semble que cette règle n’a pas été respectée. Le différentiel entre le montant annoncé et le montant révélé par le Canard Enchaîné est démesuré et soulève de facto de nombreuses questions… Dans une démocratie, le respect des règles de transparence est indispensable au bon fonctionnement des institutions.
Nous sommes dans un contexte de moralisation de la vie politique et publique et à ce titre nous ne pouvons nous permettre la pratique d’ « étranges factures »
L'octroi par les établissements publics de subventions et de fonds public doit respecter des règles éthiques, morales et de droit.
Les citoyens demandent également des comptes. À ce titre l’Égalité Nationale à lancé le 14 juin 2018 une pétition demandant l’ouverture de cette enquête et l’annulation de cette commande impensable :
https://www.change.org/p/l-annulation-et-le-remboursement-des-500-000-euros-d-assiettes-par-les-époux-macron
Nous demandons que soient examinées de prés les conditions d’attribution de ce service de table et souhaiterions obtenir les réponse aux questions suivantes :
1/ Quel est le montant total et réel de cette facture Élyséenne ?
2/ Dans quelles conditions a-t-elle été décidée et réalisée ?
3/ Est-ce qu’il est autorisé de sous-facturer une commande pour un service de vaisselle entre un établissement qui bénéficie de fonds publics et les services de l’État ?
4/ L’épouse du Président de la république, Brigitte Macron, semble jouer un rôle central dans cette commande, aussi est-il dans les règles de droit que l’épouse du Président s’octroie de telles prérogatives ?
Nous vous remercions par avance, Monsieur le Président de la Cour des Compte, de prendre en considération notre demande et d’y apporter les réponses demandées.
Plus que jamais il est nécessaire que la République Française retrouve pleinement la haute dignité de fonctions.
Monique RICCARDI-CUBITT
Paris, le 16 juin 2018