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Billet de blog 28 mars 2011

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VERS UN NOUVEL HUMANISME. 1. UN ESPRIT SAIN DANS UN CORPS SAIN

  

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LA MOITIÉ DES 5000 MÉDICAMENTS EN FRANCE EST INUTILE, VOIRE DANGEREUSE. IL EST TEMPS DE SONGER AU BIEN DU PATIENT, NON AU PROFIT DES LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES MULTINATIONAUX.

La fameuse phrase de Juvénal : Il faut prier afind’obtenir un esprit sain dans un corps sain, semble un idéal à jamais révolu à l’heure de la médecinescientifique moderne. Hippocrate, le père de la médecine, disait au Vèmesiècle avant notre ère : Je ne soigne pas une maladie, jetraite un patient. La médecinescientifique occidentale a perdu de vue le patient au profit de la maladie.D’où la prolifération de médicaments servant à faire la fortune de compagniespharmaceutiques cotées en Bourse. La société occidentale a forfait le bien del’humanité en faveur de l’appât du gain et du profit des actionnaires. Ce n’estplus l’humanisme altruiste et l’éthique hippocratique qui règnent sur la médecinemoderne, mais le matérialisme le plus éhonté sous le couvert de la scienceelle-même, bafouée dans son intégrité. La science doit être au service del’homme, et non l’homme soumis aux dictats de la science cupide, encouragés parla publicité.

Le scandale du Médiator des laboratoires Servieren est l’exemple le plus flagrant. Un médicament coupe-faim est prescrit sansscrupules par des médecins, plus enclins à encourager leurs patients à ladépendance médicamenteuse, qu’à leur enseigner une hygiène de vie en leurinculquant une discipline physique et mentale visant à leur permettre dedemeurer en bonne santé. Le Professeur Philippe Even a déclaré sur Europe 1, le4 janvier 2011, que presque la moitié des 5000 médicaments disponibles enFrance ne sert à rien et n'est pas totalement dépourvue de complications. Le 31 janvier 2011 l’Afssaps, Agence française de sécurité sanitairedes produits de santé, publie uneliste de 77 médicaments dangereux. Pourtant le coût de cesmédicaments pèse lourd sur la Sécurité Sociale, qui a remboursé pendant trentetrois ans le Mediator

Le bon sens demande que la profession médicaledéveloppe une nouvelle conception du patient et de la maladie. Hormis dans lecas de maladies graves, la dépendance sur de coûteux médicaments doit êtrecombattu au profit d’une attitude de vie responsable. Des thérapies préventiveset palliatives alternatives existent, qui au niveau du généraliste, doiventprendre le relai des thérapies lourdes et intrusives. Sans renier les progrèsde la science, qui ont indéniablement sauvé de nombreuses vies, il faut porterun regard nouveau sur des méthodes et thérapies douces et naturelles quipréservent la santé sans lui porter atteinte.

L’Orient nous en fournit l’exemple. L’antiquemédecine indienne, Ayurveda, quise perd dans la nuit des temps,est la science de la force vitale, manifestation du fondement dynamique du monde,une science révélée, dite éternelle. Elle est basée sur le Veda, dont le nom signifie tout à la fois visionet connaissancesacrée, transmise oralement de brahmane à disciple dansla grande tradition philosophique et religieuse du Védisme, de l’Hindouisme etdu Bouddhisme. Elle fut codifiée dans les textes sanskrits du Veda entre 1800 et 1500 avant Jésus Christ.La médecine ayurvédique repose surune conception holistique de l’homme et de sa place dans le monde : Jesuis fait de l’univers et l’univers est fait de moi. L’homme est un microcosme reflétant lemacrocosme, l’univers, dans lequel il évolue. Il doit vivre en harmonie avec lui-même et dans le respectet la vénération du monde qui l’entoure. L’humanisme védique rejoint en ce sens les buts et ambitions du respectde l’environnement de l’écologie moderne. La maladie provient d’un déséquilibrefondamental des trois humeurs Vatta, Pitta et Kapha, notionsreposant sur les quatre éléments : Air,Terre, Eau et Feu, en association. Un cinquième élément y est ajouté :esprit. Selon le Veda, le corps se règle sur le psychisme etle psychisme sur le corps. Cettealliance du corps et de l’esprit dans le bien-être et la santé se traduit parune recherche essentielle du bonheur basée sur le concept dynamique du monde,de l’homme, de sa relation avec l’univers, en constante évolution. Le yoga,sous toutes ses formes, est l’expression de cette philosophie. La diététique,l’emploi des simples et des minéraux dans les médicaments, des huilesessentielles dans les massages destinés à restaurer l’harmonie des énergiesdans le corps physique et psychique, de l’acupuncture, l’usage du son et de lavoix dans les méthodes psychothérapeutiques, sont des éléments qui seretrouvent dans tous les aspects des médecines modernes dites naturelles.

La médecine chinoise traditionnelle repose elleaussi sur le concept de l’énergie vitale, le Qi, que la gymnastique le Qi Quong vise à équilibrer. Sa pharmacopée est pareillementbasée surlaphytothérapie et l’emploi des minéraux, le massage, mieux connu en Occidentsous sa forme japonaise de Shiatsu, et l’acupuncture, qui avec la moxibustion,combustion d’une herbe, en particulier de l’armoise, visent à rétablir la librecirculation du Qi dansl’organisme. L’acupuncture, déjà utilisée en Ancienne Égypte et en Inde il y ades millénaires, est connue en Europe depuis le XVIIIème siècle, et y estpratiquée depuis le XIXème, paradoxalement au moment où l’empereur l’interditen Chine. Mao Tsé-Tung, après avoir combattu son usage à cause de son fondementtaoiste incompatible avec lesthéories marxistes, en reconnaîtra finalement les bienfaits et réhabiliteracette thérapie millénaire. La manipulation de l’énergie vitale, Qi, dans le corps au moyen de fines aiguillesplantées à des endroits stratégiques des méridiens du corps humain s’inscritdans la même conception philosophique indienne de l’homme et de sa place dans l’univers: il y 12 méridiens et 365 points stratégiques. Il semble donc que l’efficacité des médecines orientales, que cesoit dans la tradition Hindoue, Taoiste ou Shintoiste, repose sur unecosmologie dans laquelle l’homme participe, et en est le reflet. Les bienfaitsde l’acupuncture ne sont plus à démontrer en Occident, de nombreux hôpitaux lesutilisent en conjonction avec la médecine conventionnelle. La longue traditionthérapeutique et humaniste de l’acupuncture lui a valu d’être inscrite auPatrimoine Immatériel de l’Humanité le 16 novembre 2010.

À l’heure donc où ces pratiques orientales sont officiellementreconnues pour leurs vertus thérapeutiques, la médecine occidentale entièrementtournée vers la science et la technologie ferait bien de se souvenir de sespropres racines et traditions. Le positivisme d’Auguste Comte, s’il a eu lemérite d’encourager la méthode expérimentale, déjà prônée par Roger Bacon auXIIIème siècle, Descartes et Pascal au XVIIème, et que Claude Bernard portera à son apogée dans la médecine,a cependant eu pour effet d’éliminer toute métaphysique de la science occidentale.Auguste Comte subit en cela l’influence du Comte de Saint-Simon, le philosopheet économiste français, qui fut son maître, et dont la pensée était basée surles découvertes scientifiques d’Isaac Newton sur les lois de la gravitation.Saint-Simon remplace la spiritualité et la métaphysique par une gravitationuniverselle, écho de la révolution copernicienne et de l’héliocentrisme, unenotion déjà exprimée dans les anciens textes védiques indiens et dans la Grèceantique. Dans le souci de l’humanisme, il est regrettable que Saint-Simon aitvoué un tel culte à la science au détriment de l’esprit. Il est le dignehéritier du Siècle des Lumières, du naturalisme de Diderot, de l’athéisme deVoltaire, qui inspirèrent le Cultede la Raison, et celui sous l’influence de Robespierre, d’un Être Suprême, quidemeure une notion abstraite, coupée de l’homme et de son destin. Le Culte del’Être Suprême s’adressait à des valeurs civiques et sociales, et si l’on peutlouer son action humanitaire dans l’abolition de l’esclavage par la Conventionen 1794, il faut cependant regretter que la philosophie des Lumières ait amputél’homme moderne de sa dimension métaphysique et cosmique.

Cette aliénation de l’homme envers son âme, et parlà, de celle de l’univers tout entier dans son environnement, est à l’originede tous les maux de la société moderne dans son matérialisme adulateur de lascience et de la technologie au détriment de l’humanisme. Dans le domaine de lamédecine, cette conception matérialiste du monde et de l’homme, exacerbée parla Révolution Industrielle, fut contrecarrée par un retour à une visionholistique de l’être humain et de ses maladies en 1796 par Samuel Hahnemann,père de l’homéopathie. Basée sur le principe de la similitude, l’homéopathiereplace, tel Hippocrate, le patient au centre de la thérapie. Les malades etleurs symptômes sont répertoriés en fonction de leur similitude à une substancevégétale, minérale ou animale avec laquelle ils sont traités en doses dedilution dynamisée infinitésimale, ce qui augmente leur pouvoir thérapeutique.L’approche globale au patient de l’homéopathie la rend particulièrementefficace dans les maladies pyschosomatiques, en développant le systèmeimmunitaire elle permet d’éviter des troubles psychiques plus graves, et desmaladies rendues chroniques. L’interdépendance du corps et de l’esprit estrespectée afin d’agir en prévention. Cette médecine est particulièrementappropriée en pédiatrie , évitant la surcharge des antibiotiques etanti-inflammatoires, ainsi qu’aux allergies de plus en plus nombreuses dans unmonde souffrant de pollution, aux maladies chroniques, nerveuses etdégénératives. L’homéopathie a été utilisée avec grand succès dans les soinsvétérinaires. Son coût est minime, et l’usage de ses médicaments ne comporteaucun effet secondaire, à l’encontre des médicaments chimiques. À Londres leRoyal Homéopathic Hospital fut créé en 1849 par le Docteur Frederick FosterQuin, un étudiant de Hahnemann, qui avait été le médecin du Prince Léopold,père du Prince Albert, consort de la Reine Victoria. Ses relations royalesassurèrent les titres de noblesse de l’homéopathie en Angleterre dès sonétablissement. Pourtant dès le début l’hôpital était ouvert aux petits artisanset ouvriers du quartier de Soho, et connu un grand succès de guérisons durantl’épidémie de choléra de 1854. La récente découverte d’archives datant de 1889à 1923 est un précieux témoignage de l’histoire des patients et de l’efficacitéde l’homéopathie sur leur pathologie. L’hôpital jouit du haut patronage royaldepuis l’intérêt porté à l’homéopathie par le Duke of York, qui devint GeorgeVI, père de la présente reine. La Reine Elizabeth, et toute sa famille, estelle aussi adepte de cette thérapeutique qui a fait ses preuves. Malgrél’opposition du corps médical scientifique d’autres hôpitaux homéopathiques ontété créés à Glasgow, Liverpool, Bristol and Tunbridge Wells. Tous sont sousl’égide de la National Health, laSécurité Sociale britannique. À sa fondation en 1946, le Ministre de la Santé,Aneurin Bevan, avait assuré le destin en Grande-Bretagne de l’homéopathie et deses hôpitaux

La pharmacopée chimique occidentale est pourtantissue de la même source végétale et minérale que l’homéopathie, les premiersremèdes étant à l’origine les simples. Les Grecs, héritiers de l’artd’Hippocrate depuis le Vème siècle avant notre ère, dont lesprincipes de rigueur et l’éthique professionnelle survivent encore dans lapratique moderne de la médecine, transmirent leur savoir à la Rome antique.Telle la médecine orientale en Inde et en Chine, l’école de médecinehippocratique reposaient sur la théorie cosmologique de la correspondance entrele microcosme du corps humain, reflet du macrocosme universel. Ainsi les quatre éléments, Eau, Terre, Air etFeu, déterminaient les quatre humeurs caractéristiques des quatretempéraments : lymphatique, mélancolique, sanguin et colérique. Médecinepalliative plus que préventive, elle renforçait pourtant l’énergie vitale dupatient en encourageant le pouvoir guérisseur de la nature à travers ladiététique, en particulier la consommation de fruits et de légumes en saison,associée à l’exercice et une hygiène de vie équilibrée. Tous ces principes seretrouvent dans la naturopathie moderne : le respect de la nature chez lepatient, et à l’heure du danger que court la planète, respect del’environnement en utilisant des remèdes basés sur la phytothérapie, plutôtqu’une pharmacopée chimique, qui est une industrie coûteuse en termesfinanciers, écologiques et sanitaires, puisqu’elle pollue l’environnementautant qu’empoisonne le patient de toxines et contre effets.

Cette science des simples appartient à une longuetradition celte. Le médecin et botaniste grec du Ier siècle,Dioscoridis, ainsi que le font le naturaliste romain Pline l’Ancien à la mêmeépoque dans son Histoire Naturelle, etun siècle plus tard l’écrivain berbère Apulée,mentionne l’art et le savoir des Druides danscette science, inscrivant le nom celte des plantes médicinales dans leurstraités. L’arbre en particulier chez les Celtes était hautement considéré etvénéré comme symbole de vie et de savoir. À Bordeaux existait une école demédecine basée sur la naturopathie, et l’un de ses plus éminents praticiens,Marcellus Empiricus, devint le médecin de l’empereur Theodosius le Grand auIVème siècle. Cette science endura pendant des siècles dans le métier del’herboristerie, reconnu officiellement en France en 1321 et sanctionné par undiplôme qui fut malheureusement aboli par le gouvernement de Vichy en 1941.

À l’heure d’une croissance de la longévité, de lacrise financière qui menace le système social, de la pollution del’environnement par toutes formes d’industries, donc l’énergie nucléaire, ilapparaît judicieux de retourner à des thérapies moins coûteuses en argent et enénergie et plus respectueuses de l’homme et de son environnement. Une évolutionde la pensée doit se faire au sein de la société, et il semble qu’elle soitdéjà ébauchée puisque le 17 mars2011, l’homologation du diplôme d’herboriste est abordé dans la Question écriten° 17712 de M. Ronan Kerdraon (Côtes-d'Armor - SOC) publiée dans le JO Sénat du17/03/2011 - page 631

M. Ronan Kerdraon appelle l'attention de Mme laministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'absence dediplôme donnant accès au métier d'herboriste. La réintroduction de cediplôme, supprimé le 11 septembre 1941 sous le régime de Vichy, est demandéepar plusieurs associations et par de nombreux étudiants qui militent pour lareconnaissance du métier d'herboriste. En effet, le diplôme de pharmaciens'avère inadapté, ne préparant pas suffisamment à ce type de traitement. L'homologationdu diplôme d'herboriste permettrait également de répondre à une demande fortede la part d'une large part de nos concitoyens qui souhaitent privilégier dessolutions thérapeutiques moins agressives que les méthodes médicamenteuses. Face à une telle attente et compte tenu du développement des établissementscommercialisant des plantes médicinales sans disposer des connaissances qui ysont liées, il semblerait très judicieux de préparer des spécialistes del'herboristerie afin de mieux encadrer ce domaine d'activité. De plus, ledéveloppement de l'herboristerie permettrait d'agir efficacement encomplémentarité des traitements traditionnels et contribuerait ainsi à lamaîtrise du déficit de notre système de sécurité sociale. Compte tenu de ceséléments, il lui demande de bien vouloir étudier la possibilité de réintroduirele diplôme d'herboriste.. Alorsque prolifèrent les officines orientales offrant des simples venus de climatsétrangers, et dont l’action n’est pas toujours aisée à anticiper de par leurprovenance et caractère exotique, il est préférable, comme dans la nutrition,de consommer des produits locaux, en l’occurrence des herbes médicinales issuesdu terroir, dont les propriétés sont adaptées au climat et au tempéramentoccidental.

Dans l’intérêt général, l’État doit prendre encompte le désir des citoyens d’assumer leur santé d’une manière plus mature etplus responsable, et leur en donner les moyens légaux et administratifs. L’Étatdoit aussi contribuer à l’éducation du public vers la diététique enencourageant l’agriculture naturelle, dite à ce jour biologique, et la ventelocale de produits frais en saison contenant le maximum d’éléments vitaux etnutritifs, en réduisant les importations de produits agricoles des payslointains dépourvus de toutes vitamines par leurs longs et coûteux trajets. Unecampagne d’information se doit d’encourager les mères de famille et ménagères àcuisiner les plats traditionnels, source de la santé des familles, ettransmission d’un patrimoine culturel autant que sanitaire. Pour ce faire descours de cuisine et d’art ménager, la diététique inclus, seront organisés dansles écoles au niveau primaire et secondaire. Ainsi que des cours de botaniqueet des notions élémentaires d’herboristerie visant non seulement à encouragerle retour aux remèdes naturels, il vaut mieux boire une infusion de tilleulavec du miel que prendre des somnifères, mais aussi à inculquer le respect dela nature, et donc sa préservation, but même de l’écologie. On pourrait aussienvisager un cours de premiers soins utilisant les remèdes traditionnels pourles petits maux et accidents de la vie, sans avoir à consulter les généralisteset services d’urgence, ce qui allègerait leur lourde tâche. Une dosehoméopathique d’arnica, et l’application externe de la teinture du même arnica,peut avec le conseil du pharmacien herboriste, éviter en cas de chute ou dechoc, une visite chez le médecin.

Il revient aux services de l’État de faire preuvede la volonté d’encourager et de susciter cette indépendance des citoyensenvers les médicaments. La santépublique ne doit plus être considéré comme une industrie par les compagniespharmaceutiques multinationales qui, dans leur délocalisation, polluent lespays en voie de développement menaçant leur environnement vital. Tout lobbyingde la part de ces grands groupes doit être interdit, et les compagnies nedoivent plus être dans le domaine public et coté en Bourse. Il est amoral despéculer sur la santé publique, cette pratique va à l’encontre des principesmêmes du Serment Hippocratique. En plus de son devoir d’enforcer l’éthique ducorps médical et pharmaceutique, il est aussi du devoir de l’État d’assurer,autant que possible, un environnement sain, et un air libre de la pollutionindustrielle, l’énergie nucléaire incluse, afin d’optimiser la santé publique,menacée par ces fléaux modernes.

MONIQUE RICCARDI-CUBITT

www.arcadimundi.eu

N.B. Depuis l’âge de 21 ans l’auteur pratique leyoga sous ses formes physiques et mentales, et se soigne par l’homéopathie etl’acupuncture. Elle a aussi l’expérience du Shiatsu, de l’aromathérapie, de lamédecine ayurvédique et de la Technique Alexander. À Londres, elle fut, avecson mari, la patiente du célèbre naturopathe, Dr. Gordon Latto, président de laVégétarian Society pendant denombreuse années. Dans sa thérapeutique Dr. Latto utilisait la diététique, lemassage, l’hydrothérapie, l’homéopathie, la phytothérapie, le tout allié à unestricte hygiène de vie, physique et mentale. Par la pratique de ces thérapies,l’auteur prolongea de plusieurs années la vie de son mari. Sa santé avait étéébranlée par des traumatismes familiaux, les séquelles de la prison de guerre,et des traitements lourds de médicaments et d’électro-chocs, afin d’enrayer etde contrôler son état dépressif chronique.

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