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Billet de blog 30 avril 2018

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NOUVELLE DIPLOMATIE À LA FRANÇAISE EN AMÉRIQUE : FLIRT, CARESSES ET TENDRES BAISERS

La diplomatie française a été pendant des siècles un élément civilisateur du monde Occidental, imposant la rigueur de sa langue au rythme discursif, sa finesse d’esprit, sa courtoisie raffinée, son élégance de forme, d’expression, de manières.La visite d’État du singulier duo Macron aux États Unis du 23 au 26 avril 2018 était sur un tout autre registre.

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Illustration 1
VISITE DE MACRON AUX ÉTATS UNIS 23-26 AVRIL 2018


NOUVELLE DIPLOMATIE À LA FRANÇAISE EN AMÉRIQUE : FLIRT, CARESSES ET TENDRES BAISERS

La diplomatie française a été pendant des siècles un élément civilisateur du monde Occidental, imposant la rigueur de sa langue au rythme discursif, sa finesse d’esprit, sa courtoisie raffinée, son élégance de forme, d’expression, de manières. Les diplomates à la française étaient des gens de goût, des linguistes cosmopolites, connaisseurs des us et coutumes de l’étranger qu’ils respectaient mais ils savaient faire briller par leur exemple de vie la langue et la culture françaises, admirées et émulées dans le monde entier, ajoutant à ses lettres de noblesse. Depuis Chateaubriand, ils pouvaient être aussi poètes et écrivains de talent tel Paul Claudel, même obtenir le prix Nobel de littérature comme St John Perse en 1960 ‘pour l’envolée altière et la richesse imaginative de sa création poétique, qui donne un reflet visionnaire de l’heure présente’.

La visite d’État du singulier duo Macron aux États Unis du 23 au 26 avril 2018 était sur un tout autre registre. Sarkozy, en centrant toute l’action politique autour de sa personne et en se mettant en scène de manière narcissique obsessionnelle, a détruit systématiquement la diplomatie française qu’il haïssait. Macron en retient la pratique, il singe son aîné et avilit encore plus la représentation de la France sur la scène internationale. Le dernier représentant de cette illustre lignée diplomatique française lettrée associant, avec élégance et érudition, l’amour de la France dans sa culture et sa langue à une carrière de diplomate et de politique, l’ancien Premier Ministre Dominique de Villepin lui même poète, écrivain et diplomate, le déclare dans l’émission du Grand Jury sur RTL-LCI-Le Figaro le 19 mars 2018

http://www.rtl.fr/actu/politique/sur-rtl-dominique-de-villepin-met-en-garde-emmanuel-macron-sur-les-retraites-7792676972

On doit dialoguer avec les intellectuels russes, avec les écrivains russes, c’est le rôle historique de la France de mettre la culture au-dessus de tout ça.’ parlant à propos de l’affaire d’espionnage russo-britannique. Il insiste sur la nécessité pour la France et pour l’Europe de prendre en main leur destin et d’inclure la Russie dans leurs projets d’avenir. Il ajoute : ‘la diplomatie est un art complexe, souterrain, permanent…’ tout à l’opposé des ‘sur réactions immédiates dans l’instant’ qui frisent l’hystérie chez des êtres aussi égocentriques et narcissiques que Sarkozy et Macron.

Il faut une certaine distance, que donnent la sensibilité, le savoir acquis dans la pratique chevronnée du métier, et une élévation de l’esprit olympienne, pour effectuer ‘une envolée altière’ et donner un ‘ reflet visionnaire de l’heure présente’. À l’heure où, poursuit Dominique de Villepin ‘ nous dansons sur un volcan’ au niveau national et mondial dans tous les domaines, la France représentée par un petit-bourgeois provincial, banquier d’affaires vendu aux banques et au multinationales et à une femme qui l’a dévoyé adolescent, une intrigante manipulatrice et ambitieuse, offre au monde entier un exercice de diplomatie sans précédent, un spectacle de Grand Guignol affligeant, que même les scripts d’Hollywood n’auraient osé imaginer. Poursuivant la séduction éhontée initiée avec Donald Trump et son épouse à Paris au 14 juillet 2017, le couple Macron en mal d’acceptation et de reconnaissance de la part de l’Oncle Sam et de ses milliardaires, se sont comportés avec une vulgaire familiarité digne des vestiaires d’un club de sport. Embrassades insistantes sur le perron de la Maison Blanche de la part du petit Macron, qui a dû se hisser à la hauteur de son hôte éberlué qu’il voulait désarçonner, claques dans le dos viriles, attouchements constants et répétés non justifiés ou justifiables, tous ces gestes exagérés, cette convivialité surfaite créent une impression de gêne embarrassante de fausseté et de manque du décorum requis par la gravité et la solennité de l’occasion. Les Macrons voulaient se montrer sur un pied d’égalité avec leurs hôtes. Ils imitent ce qu’ils croient faussement être les manières décomplexées à l’américaine, c’est très trompeur. L’Amérique a de multiples facettes, tout comme la France, et autres pays. L’argent n’est pas tout, tout et tous ne sont pas à vendre, le pouvoir et l’influence ne se comptent pas seulement en vertu du compte en banque. Certains groupes sociaux, de plus longue lignée que les nouveaux riches milliardaires, sont sensibles aux valeurs morales, à l’étiquette et aux bonnes manières, qui leur ont été léguées par leurs ancêtres européens. Mais les Macrons provinciaux complexés en mal de reconnaissance internationale, en retard sur leur époque, sont adeptes de la culture c.1980 des Yuppies et Essex girls issus du néolibéralisme des années Thatcher et Reagan, et imitent leurs manières vulgaires et ostentatoires. Le sens des convenances, du protocole, de l’étiquette, de la responsabilité qui incombe à une fonction, est intemporel et garant de la valeur de ceux qui les pratiquent. Mais ici avec les Macrons on se chahute, on se donne la main, ce qu’imitent les épouses, comme dans la cour de récréation pour bien montrer qu’on est copains, ou dans les réunions évangélistes charismatiques pour ‘faire circuler l’énergie’, qui doit ‘être libérée’ dixit Macron le Nouveau Messie, le charlatan, le faux prophète aux yeux révulsés chantant la Marseillaise la main sur le cœur durant sa campagne il y a un an.

Le ridicule ne tue pas, sinon tous ces cabotins auraient depuis longtemps disparus. Mais c’est la nausée, une profonde tristesse, et une immense colère devant un tel gâchis de temps, de ressources, d’énergie, qui envahissent le cœur et l’esprit des hommes et des femmes de bonne volonté du monde entier à ce spectacle affligeant d’un Occident en pleine décadence. Que ce soit pour traiter du réchauffement climatique, du terrorisme, le nucléaire en Iran, des foyers de conflits du Moyen Orient en Syrie, en Palestine ou au Yémen, de la migration massive de peuples fuyant la persécution, la famine, les dérèglements climatiques, ou de la situation en Europe où la mémoire collective de son passé et de ses valeurs communes se désagrège journellement, l’urgence des défis exigeait une gravitas de comportement et de manières appropriées au moment et au sujet. Ce que le monde entier a pu voir est un exercice égocentrique de la part d’un couple de petits provinciaux français achetant leur entrée dans les Country Clubs américains en courtisant un hommes d’affaires milliardaire influent. Ce fut un exercice d’auto promotion et de communication pour redorer l’image de Macron en mal d’adulation après un printemps social agité en France, comme Trump le fit en venant en France en juillet 2017. Malgré leurs beaux serments et leurs dénégations, ces deux hommes, qui se ressemblent d’où leur complicité, ne servent ni leur pays, ni les citoyens, mais leurs propres intérêts. Ce ne sont ni l’un ni l’autre des chefs d’État, mais des managers d’une entreprise dédiée à leur propre promotion et à leur prospérité. L’auto proclamé souverain royal de la France n’aime le protocole et l’étiquette que pour rehausser la majesté de son auguste personne dans les décors fastueux des châteaux royaux français, pour impressionner les chefs des multinationales ou en imposer aux citoyens ‘qui ne sont rien’. Le reste du temps, comme le faisait Sarkozy, qu’il imite dans son narcissisme, il prend toutes les libertés qui lui conviennent avec les règles les plus élémentaires de la courtoisie. Il est toujours dans un rapport de force, soit brutal et insultant pour imposer sa volonté, soit obséquieux et séducteur quand il veut s’assurer des soutiens, ce qui est une autre forme du désir de pouvoir et de domination.

Comme le souligne Dominique de Villepin, ‘la diplomatie est un art complexe, souterrain, permanent…’ La diplomatie européenne est née au temps des Croisades au contact du Proche et du Moyen-Orient, et en Italie, où la République de Venise, pouvoir maritime ouvert par sa situation géopolitique aux échanges commerciaux et culturels avec le Levant, se disputait avec Gênes la domination de la Méditerranée. La diplomatie est un art aux origines essentiellement orientales qui remontent à l’Antiquité au Moyen- Orient, en Inde et en Chine. Elle s’inscrit dans le temps, lequel a une valeur différente en Orient ou en Occident, en Europe du Nord ou dans celle du Sud. C’est un art qui s’appuie sur les valeurs très orientales de la subtilité, de la réserve et du silence. Ce qui est important n’est pas toujours ce qui est dit, mais ce sont les non-dits qui permettent de ressentir intuitivement le sens profond et le potentiel d’une situation  : ‘Tout est en tout’ dirait Lao Tseu dans le Tao te King : une relation de confiance et d’estime mutuelle bâtie dans le temps doit être établie dans un contexte formel défini. D’où l’importance de l’étiquette et du protocole qui créent une distance, un espace vide dans lequel peuvent communiquer les esprits au-delà des paroles souvent trompeuses dans leurs limites et sujettes à interprétation. La diplomatie ne recherche pas la domination et le pouvoir mais la conciliation, elle présuppose l’empathie avec l’interlocuteur, l’ouverture, la générosité de cœur et d’esprit, l’écoute de l’autre, elle recherche la paix et l’harmonie dans l’équilibre des forces. Toutes ces qualités sont restées inconnues aux deux derniers présidents français, Sarkozy et Hollande. Elles le sont tout autant à Trump qu’à Macron, qui ne sont tous deux que postures et apparences médiatiques, au comportement capricieux et incohérent d’adolescents immatures, s’épanchant dans de constants flots de paroles contradictoires et sans substance.

Macron aime à jouer le professeur pour gonfler son ego et se faire valoir. Il est allé parader devant les étudiants américains comme il l’a fait en Inde et en Afrique afin de semer la bonne parole néolibérale qui enrichit les multinationales, exploite les ressources nationales, appauvrit les pays, détruit les liens sociaux et les hommes. Il se définit comme un ‘maverick’, un marginal non conformiste, alors qu’il est le pur produit conventionnel et traditionnel des Hautes Écoles françaises, nourri, gâté, soutenu et élu par le système. Il n’est en rien un original excentrique, il n’en a ni la force, ni le courage moral ou le pouvoir créateur. Sa professeur qui l’a séduit adolescent avant de devenir sa femme, lui aurait dit s’est-il vanté publiquement durant la campagne présidentielle, ‘Si tu deviens écrivain tu seras un gigolo’, il s’est alors vendu au système financier néo-libéral qui l’a fait élire. Le vrai personnage de Macron est celui d’un parvenu imposteur et d’un tricheur. Il prêche la transgression civique et morale, lui qui impose une main de fer répressive sur la France sans respect pour la Convention Européenne des Droits de l’Homme, contre tous ceux qui se dressent contre lui et le défient : ‘Toujours suivre les règles, c’est du bullshit !’. Ce sont des paroles indignes d’un chef d’État de ce nom qui se doit être à la hauteur morale et intellectuelle de sa fonction, et non dans l’artifice et la séduction de la communication. Mais nous sommes entrés dans le monde à l’envers, au-delà du miroir d’Alice, le monde de l’absurde et de la trivialité, où rien n’est plus ce qu’il doit être, ni ce qu’il paraît. Au lieu de faire briller et de promouvoir la langue de Molière et de Voltaire, un devoir présidentiel qu’il semble dédaigner malgré ses prétentions à la philosophie et à la littérature, tant est grand son désir d’apparaître à son avantage dans le monde anglo-saxon qu’il a donc toujours parlé durant son voyage dans son habituel anglais zozotant, sa voix fluette difficile à comprendre avec son accent français prononcé. Comme toujours il a brassé du vent devant le Congrès : la démocratie, le réchauffement climatique, le nucléaire et al, un de ses beaux discours qu’il affectionne tant, qui ne sont que des phrases creuses sans aucune analyse nouvelle, ni vision d’avenir ou solutions concrètes, démontrant ‘une tête bien pleine’, mais non ‘bien faite’ . Le vieux renard plein de ruse et d’expérience Donald Trump n’a rien cédé au jeune renardeau frétillant, cette visite médiatique de Macron n’a rien accompli malgré les embrassades appuyées et autres coquetteries affriolantes. Être passé par l’ENA et Sciences-Po ne fait pas nécessairement un Chef d’État, même si on se prend pour Jupiter, sans aucune autre dimension humaine on reste toujours un technocrate, et en l’occurrence un banquier. L’arrogance, la suffisance, l’ambition, le volontarisme, et l’admiration démesurée de Madame Mère qui lui a enseigné l’art de la séduction au féminin, ne remplacent pas la sincérité de conviction, l’élévation d’esprit, la vision, l’enthousiasme et la passion de l’idéalisme qui transportent les esprits et les cœurs des véritables chefs d’État. Ils ont le sens du devoir et du service, tous deux absents chez Macron. C’est ce qui constitue le charisme de ceux que touche la grâce du génie visionnaire et créateur. Ce sont les qualités de cœur qui guident les esprits et les coeurs, non la basse séduction et le calcul d’un cœur sec et d’un esprit froid et manipulateur. Churchill n’avait aucun diplôme à son nom, pourtant il fut un chef d’État exceptionnel. C’était un militaire chevronné qui participa à la Première Guerre Mondiale et l’un des principaux acteurs de la victoire des Alliés contre le Nazisme, un Européen passionné, un écrivain nommé Prix Nobel de littérature : ‘pour sa maîtrise de la description historique et biographique ainsi que pour ses discours brillants pour la défense exaltée des valeurs humaines’ en particulier dans les six volumes dédiés à La Seconde Guerre Mondiale.

‘Les valeurs humaines’ ne sont certes pas des qualités attribuables ni à Trump ni à Macron. Ce dernier a fait l’objet d’une analyse psychologique il y a un an qui pourrait, hormis les circonstances particulières d’une relation abusive entre un professeur et son élève, s’appliquer aussi à Donald Trump pour son syndrome narcissique de Peter Pan. Le psychiatre et psychothérapeute italien, Adriano Segatori, P.H.D en sciences sociales et en la symbolique de la communication, membre de la Sezione Scientifica Psicologia Giuridica e Psichiatria Forense ( Département de Psychologie juridique et Psychiatrie Médico-légale de l’Académie Italienne de la Science médico-légale) a dressé le portrait psychologique du candidat Macron. Il l’a posté sur YouTube le 3 mai 2017 après l’avoir étudié à travers ses biographies, ses écrits, ses déclarations et ses apparitions publiques. : https://youtu.be/NNDgsw39m9s

Il décèle, cerne et décrypte le comportement pathologique d’Emmanuel Macron, corroborés par ses faits et gestes depuis son investiture :

Le jeune Emmanuel Macron à l’âge de 15 ans a subi une grave agression sexuelle via sa professeur qui à l’époque avait 39 ans. Au lieu de la vision à l’eau de rose de cette union, qu’on pourrait définir grotesquement comme mariage réparateur ( pour réparer), j’y vois plutôt le fait que s’est bloqué prématurément le développement d’Emmanuel Macron en pleine adolescence à cause d’une opération de séduction à la fois psychique et physique. Ce qui s’est passé c’est à la fois de dépasser un tabou, et de dépasser la limite que prescrit ce tabou. Dans le premier passage a été la conviction que tout était permis. Naturellement ce sentiment de toute puissance a eu lieu au sein de la bonne société bourgeoise d’Amiens, dans le Nord de la France. Si cette union avait eu lieu dans l’environnement social prolétaire, cet environnement que Macron méprise profondément, et bien Macron aurait été détruit et suivi par les Services Sociaux, et Brigitte Macron serait en prison. C’est la triste vérité, nous sommes confrontés ici à un problème de type pédophile. Une fois les limites du tabou dépassées, il s’est passé que l’idée d’omnipotence propre à chaque enfant a été ultérieurement encouragée. Jusqu’à dépasser un propre chevauchement de la réalité qui, renforcé par des avantages culturels et intellectuels, lui font extrapoler ses limites personnelles.

 Le paradoxe veut qu’il semble pathologiquement normal, mais nous sommes

en plein narcissisme. Macron depuis sa jeunesse nourrit une ambition hors norme, il a besoin du regard et de l’admiration des autres pour compenser un complexe d’infériorité. Nous sommes confrontés à trois paradigmes qui définissent un certain type de personnalité :

  1. L’idée qu’il n’existe pas de limite
  2. Un sentiment d’omnipotence dès l’enfance, mais encore présent à l’âge adulte
  3. Un narcissisme qu’il n’est pas interdit de définir comme malveillant

Que structurent ces trois paradigmes ? Ils structurent ce que l’on nomme un psychopathe, car nous sommes confrontés à un individu, Emmanuel Macron, qui comme organisation psychique est parfaitement définissable comme tel. Le mot psychopathe n’est pas une insulte. Une grande psychanalyste américaine, Nancy Mac Williams, démontre que le psychopathe peut atteindre aux plus hauts niveaux de l’Administration américaine. Donc le psychopathe peut être bien sûr un déviant, mais s’il est bien organisé d’un point de vue culturel et social, il peut atteindre les sommets de l’élite dans les domaines de la politique, de la finance, ce qui est le cas du profil de Macron.  

La personnalité du psychopathe est caractérisée par un nombre infini d’items, disons points de référence, par exemple :

  • - Une fascination pour le superficiel
  • - La capacité d’attraction
  • - Le malaise de la confrontation

Ce que nous voyons bien dans les crise d’hystérie de Macron au moment où l’admiration pâlit et souligne la faiblesse de son identité. Cette hystérie est caractérisée par son intérêt pour les mises en scène théâtrales, qui ne manque pas de rappeler, coïncidence troublante, son histoire personnelle avec son enseignante, qui enseignait le théâtre.

Le psychopathe n’est pas digne de confiance mais il réussit à convaincre par la fascination qu’il exerce sur son interlocuteur. Il n’a aucun remord. lorsque Macron parle des pauvres ou insulte les prolétaires du Nord en les réduisant à des fumeurs ou des alcooliques, lorsque Macron dénigre les femmes en les rabaissant au rang d’ignorantes, nous revenons au discours parfaitement exposé par Jacques Lacan. Et c’est vrai qu’il ne voulait pas vraiment le dire, mais son inconscient a parlé pour lui. Car il croit à ce qu’il dit et ne peut pas s’empêcher de le dire. Macron se défend donc en modifiant le sens de ses déclarations, mais sans jamais exprimer de remord, car il ne ressent jamais de culpabilité.  

Quel est le problème au point de vue psychique ? Quelle est la dangerosité du personnage ? Ça ne fait aucun doute, Macron comme tous les psychopathes est particulièrement dangereux. un intellectuel américain spécialisé dans « les perturbations bien intégrées » chez les notables, dit textuellement : «  Les serial killers détruisent les familles, alors que les psychopathes au sommet de la politique et de l’économie ruinent les sociétés. » Pourquoi Macron est-il dangereux ? Macron est dangereux car :

  1. Comme tous les psychopathes Macron a une haute idée de lui-même
  2. Macron n’aime pas la France et ne lutte pas pour le peuple français. Il travaille uniquement pour lui-même, il ne cherche qu’à valoriser son image et à s’appuyer sur ceux ou celles qui la mettent en valeur
  3. Macron s’aime énormément et lutte pour maintenir sa fragile identité

La conflictualité face à Marine Le Pen n’est pas pour lui une conflictualité seulement de niveau politique, il ne peut accepter qu’une femme, la Marianne, la représentante de la France, soit son antagoniste. Il a besoin d’une mère nourricière, toute autre relation avec une femme devient difficile à assumer. Donc cette fragilité est très dangereuse, car comme pour tous les psychopathes qui travaillent uniquement pour eux-mêmes et qui considèrent les autres comme des instruments pour sa propre grandeur, elle souligne dans ce cas à quel point de danger se trouve un pays comme la France face à un candidat de ce genre’.

Mon article L’inquiétant M. Macron posté le 5 juin 2017 https://blogs.mediapart.fr/monique-riccardi-cubitt/blog/050617/l-inquietant-m-macronreproduisait son analyse et alertait des dangers à venir. Dix mois plus tard ils se matérialisent, tant au niveau national qu’international.

 Macron détruit l’âme de la nation française, il affirme faire ‘une révolution culturelle’ , ce qui est un aveu implicite. La France garante de principes et de valeurs morales, éthiques, politiques au service de l’homme se meurt. Le général Tauzin, aspirant candidat à l’élection présidentielle de 2017, qui n’a pas réuni pas les 500 signatures nécessaires à la candidature, a rapporté dans diverses interventions, dont une sur YouTube autour de son livre ‘Rebâtir la France’, les propos d’un ami hollandais :Les Français ne savent pas comment les étrangers voient la France, partout dans le monde on vous le dira, bien sûr de manière différente…La France c’est le cœur du monde’.

Pour avoir vécu à l’étranger plus longtemps qu’en France, pour avoir été dans mon métier d’historienne et de conférencière l’ambassadrice du meilleur de la France, de sa vision humaniste historique, de son art que Macron ‘n’a pas vu’, ainsi que de sa culture qui selon lui ‘ n’existe pas’, et dans ma vie personnelle de ses principes et de ses valeurs. Pour avoir recueilli durant ce parcours de vie international en Europe et au Moyen-Orient les témoignages d’amour, d’admiration, d’émulation envers mon pays natal, je sais par expérience et par conviction, que ‘La France est le cœur du monde’. Je sais que c’est là sa mission la plus sacrée, celle que ce grotesque couple présidentiel est en train d’avilir, de fouler aux pieds, de détruire. Après ce quinquennat fatidique et funeste, la France ne sera plus la France.

MONIQUE RICCARDI-CUBITT

Paris, le 29 avril 2018

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