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Pour les gens qui gardent le goût du doute
Un autre ou pas ? Je suis assise face au port. Après une fenêtre sur cascade de toits jusqu’à la mer, un point de vue d'une terrasse. Sous un ciel beaucoup plus bleu que les prévisions. Quelques jours avec Max, mon copain, dans une cité balnéaire. Contrairement à mes appréhensions, la ville n’est pas qu’une vitrine de saison pour essorer les cartes bleues des touristes. La sueur coule ici toute l’année. Des containers y poussent très souvent. La mer, le soleil, un bistrot bien placé. Et un excellent livre à relire. Que demande de plus le peuple. Je me lève et rentre dans la salle. «T’imagines le truc ; on m’a pris pour une Arabe. ». Échanges de regards à mon arrivée. Un silence gêné. Qui a dit ça ? Plusieurs femmes se trouvent dans la salle. Elle qui grimace un sourire derrière la haie plexiglas du comptoir? L’autre avec l’air d’une gosse qui a fait une connerie. Réagir ou pas ? Max aurait déjà explosé. « Un autre café, s’il vous plaît.». Ma commande désamorce la tension. « Je vous l’amène tout de suite.». Elle qu’on a prise pour une Arabe ? Je reprends ma place.
Impossible de me replonger dans mon bouquin. La phrase m’a coupé le fil de la lecture. Tombée dans un bar de racistes ? « Tenez..». Elle pose la tasse fumante et s’éloigne. Je la suis des yeux. Femme blanche privilégiée ? « Lis ce super papier. Il est super fort. Moi aussi, je suis comme elle. Je suis un blanc privilégié. Jamais contrôlé ou étouffé sous un genou. ». C’est Max qui me l’a transmis. L’auteure de l’article dénonçait le racisme en invoquant son statut de blanche privilégié. Une femme aux antipodes des femmes à l’intérieur du bar. Leur seul privilège est d’être né avec une couleur et des traits sans contrôle au faciès. Elles sont sûrement moins emmerdées qu’un noir ou un Arabe sur la voie publique. Combien de bavures sur type caucasien depuis des décennies ? « Le racisme blanc anti-Blanc n’existe pas.». Nous avons eu un débat houleux avec Max. Bien sûr qu'il n'’y a pas eu de « traite des blancs» ni de racisme anti-Blancs inscrit dans une constitution. Mais qu’est qu’un «Sale Blanc» jeté à la face d'une personne ? Un compliment ? Une déclaration d’amour déguisée ? C'est une saloperie raciste.
La serveuse a les yeux dans le vague de la fumée de sa clope. Je l'observe en coin. Est-elle à l’abri d’un contrôle ? Pas si sûr. Le faciès pauvre, sans carnet d’adresses, peut être humilié par certains flics en abus de pouvoir. Un Noir ou un Arabe, acteur vu à la télé, avocat, journaliste, avec tous les codes, aurait-il moins de souci dans son sixième arrondissement de Paris, que cette blanche non privilégiée ? Certains quartiers sont plus privilégiés en terme de harcèlement policier que d’autres. Plus tout le reste qui va avec.... « Tu as raison. Toi en tant qu’ingénieur du son et moi violoncelliste et danseuse, nous sommes privilégiés. Bien à l'abri dans notre quartier de bobos. ». Un groupe de jeunes se dirige vers la terrasse. Six Arabes et deux Noirs. Le groupe entre dans le bar.
Embrassades. Rires et vannes à l’intérieur. " Nike la distanciation". Nouveau rire. Le groupe ressort et s’installe à ma droite. Une femme vient fumer la clope avec eux. Visiblement la patronne. Elle a la peau très mat et des cheveux frisés. C’est elle ? Laisse tomber, me dis-je. Pourquoi en faire un drame ? Nulle intention de laisser une poignée de mots pourrir ce bel instant. J’ouvre mon bouquin. Sans réussir à lire. L’oreille tendue. De quoi parlent-ils ? De rien, de tout, de la dernière Audi, de la joie du premier Macdo ou Kebbab post confinement, d’untel qu’on voit plus, de l’autre con ou de l’autre conne, du soleil revenu… La banalité de leur quotidien. Sans autre couleur que celle du temps qui passe. Pas la même banalité que celle de mon milieu privilégiée où on évoque le dernier film ou spectacle de danse, le nouveau magasin bio, le genre, l’homosexualité, le racisme, le sexisme, l'homophobie, le statut des intermittents du spectacle, la… Autre monde, autres banalités. Avec un point en commun, plus ou moins prégnant. La trouille de la mort. Avec des pare-chocs différents selon les angles de vie. Mais toujours la même fin.
_ Ça a l’air cool ici.
Max s’attable.
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Promenade sur les quais. « Regarde ça ! Inadmissible cette plaque ! ». Max est furieux. Une colère de blanc privilégié, sans aucun lien avec la guerre d’Algérie. Si ce n’est d’être issu d’un peuple de colons. « Vraiment dégueulasse de laisser un tel truc dans l’espace public ! ». Max est quasi prêt au déboulonnage ou au tag. Ma première réaction est du même ordre. Comment une telle phrase peut-être gravée sur une plaque officielle ? Incompréhensible. Puis je me mets à penser aux copains pieds-noirs et harkis de mes parents. Certains ont encore de la rancœur. Une violence enfouie et toujours le sentiment d’avoir été spolié. D'autres sont malheureux, sans haine. La douleur de leur perte est indéniable. « Tu es trop dans l’empathie. Une façon pour toi de te défiler. À force de vouloir penser contre soi, on finit par ne plus penser. Ni s’engager. ». Le reproche de mon premier mec. Il n’a pas tort. Se mettre à la place de l’autre pour ne pas se positionner ?
Mon portable se tortille dans ma poche. « C'est triste pour ces pieds-noirs qui sont aussi des enfants d'Algérie. Cependant, ils auraient dû aider les autochtones à s'émanciper, ils auraient dû les considérer autrement que comme des valets. C'est vrai qu'elle fait mal cette stèle, mais l'humiliation subie par des générations d'Algériens, ton père, ta mère mon père ma mère, et cela, pendant 132 ans, est une chose qu'il est très difficile d'effacer.». La réponse d’un copain en recevant la photo de la plaque. Il est enseignant. Avec nombre d’interrogations en ce moment sur la colonisation. Surtout une volonté de savoir comment ses parents l’ont vécue. Tous les deux sont morts. Lui laissant un héritage d’interrogations et de doutes. Un paquet de douleurs restées muettes. Comment leur donner une voix ? Sans étouffer son présent dans ce pays. Ni subir les morsures du silence. Pouvoir enfin trouver une forme d’équilibre sur le fil entre deux rives. Celles des êtres et de l’histoire de deux pays. Une histoire écrasante encore de nos jours. Funambule à perpétuité entre deux chaises ? Certaines plaies ne se refermeront pas. Mais les nommer peut empêcher l’ouverture de nouvelles blessures. Un des plus grands chantiers de France ?
On m’a pris pour une Arabe. La phrase remonte face à la plaque. On la prise en quelque sorte pour moi. Une petite-fille d’immigrés Kabyles. Un berger descendu de sa colline pour traverser la mer jusqu’à une usine. Avant d'être rejoint par sa femme et leurs enfants. Je suis la fille d’un couple mixte. D'un père kabyle et une mère arabe. Maman est architecte et Papa pédiatre. «Ton copain Max est charmant, mais...». Papa n’a pas pu terminer sa phrase. Coupé net par mon regard chargé de colère. Il a bredouillé une excuse avant de sortir du salon. Max ne sera jamais son gendre idéal. Il aurait voulu me voir avec un des gosses de leurs amis ou du même genre. Rester dans l’entre nous. « Trouve le bonheur d’abord. Le reste passe après. ». C’est la seule projection de Maman sur sa fille unique. Alors que Papa avait eu du mal à accepter que je lâche la fac de droit pour la danse. Au fil de ma notoriété grandissante, il a fini par accepter mon choix de saltimbanque. Même en tirer de la fierté, surtout en me voyant à la télé ou interviewé par les radios qu’il écoute. Un homme très ouvert sur le papier. Mais le fils de prolos a sa table passe mal. En plus un gendre incapable de fermer sa gueule. Max est une boule de révolte. Colère et tendresse mêlées.
« On va se baigner.»
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Nous sommes quatre sur la terrasse. Attablés chez des copains. Une maison sur les hauteurs de l’arrière-pays. De chez eux, nous pouvons voir la mer et deviner le port où nous avons passé trois jours. Une bouteille de vin pétillant pour trinquer à nos retrouvailles. Trois années sans se revoir. « Vraiment un super endroit. Mer et montagne à domicile.». Le village, la maison, la vue… Une sorte d’écrin protégé des vraies et fausses infos du robinet de l’actu. Comme relié à l’espace et l’instant. Sans avoir recours à la médiation et autres outils de bien-être. Pourquoi rester dans l’essoreuse urbaine ? Je pose la main sur mon ventre. S’installer dans un endroit comme ici ? Je me vois bien franchir le cap, changer de manière de vivre. « Sur la commune, la moitié des électeurs est France Insoumise et l’autre RN.». Un village construit pour se protéger des coups du vent, mais pas de la boue. « Le vote des néo-ruraux d'une part. Et d'autre part celui des anciens. Ce n'est pas le seul village dans ce cas. ». Je balaye les toits du regard. Quel bulletin de vote dans quelle maison ?
Le ciel semble hésitant. Voiler la nuit ou la laisser s'étaler sans nuages ? « Mais il y a une différence de la ville. Ici ; la promiscuité a parfois du bon. Galère de bagnole, inondation, mur effondré… Chacun prêt à aider l’autre. Sans se soucier de la couleur politique de la main tendue ou demandeuse. Le vrai patron ici, c’est le vent. Puis les saisons. Certes avec de plus en plus la télé et le Net. ». Max fronce les sourcils. « La solidarité existe aussi dans les quartiers populaires. Sauf que les merdes sont permanentes. Et que la plupart de nos médias préfèrent parler que du pire. Tant que la banlieue va mal, les journaux ont des sujets à se mettre sous la dent. ». Max sait de quoi il parle. Sa mère vit toujours dans son appartement au douzième étage de sa tour de cité HLM. Son enfance est plus proche de celle des femmes du bar que de la mienne. Une métèque privilégiée.
Changement de vallée. Nous descendons une route en lacets. De part et d’autre, des vignes sur les coteaux. Nous arrivons dans un autre village. Pour aller manger dans un resto. Une sorte de petit bar à vin. Je suis très étonnée de la clientèle. Nombre de jeunes. L’établissement est tenu par un couple de trentenaires. Le cuistot a déjà travaillé pour des restos très cotés. Une conversation s’est engagée avec les proprios. Ils ont l’air d’avoir pas mal bourlingué. «Mon rêve, c’est d’écrire. Mais il y a les gamins, etc.». Des mets et des mots. S’il écrit aussi bien qu’il cuisine ce serait dommage de ne pas continuer d'écrire. Les deux ne sont d’ailleurs pas incompatibles. Mais créer ne s’impose pas de l’extérieur. En tout cas, sa création culinaire du soir est parfaite. Un régal. Nous sommes les derniers clients. Traversée à pied du village sous une nuit étoilée. Avant de me coucher, je reste devant la fenêtre de la chambre. Max, gros dormeur, est déjà dans les bras de Morphée. Mer et montagnes avalées par la nuit.
Combien d’étoiles dans l'estomac ?
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Le château se trouve sur un piton rocheux à plus de 500 mètres de haut. Vu de la route, il forme une masse sans forme. Comme une excroissance de la falaise. Plus on se rapproche sur le chemin escarpé, plus les lignes du château se dévoilent. Chaque partie érodée ou disparue laisse deviner la bâtisse au moment où elle était habitée. Ainsi que le labeur pour la construire. Je m’approche de la vaste ouverture carrée. Une sorte d’écran géant entre deux murs. Max, qui a le vertige, reste derrière moi. Je le sens fort inquiet à chacun de mes déplacements. Il est très pressé de retrouver le plancher des vaches. La guérite de l’accueil et les voitures du parking sont minuscules. Je descends un escalier en colimaçon. Il conduit à une pièce plongée dans la pénombre. Max allume la lampe de son portable. On entend des pas. Un homme se met à chanter dans une des salles voûtées. « Arrête tes conneries papa ! ». Nous remontons. Pour attaquer la visite de la partie nord du château.
Je regarde à travers une meurtrière. À la même place se tenait un archer ou un jeteur d’huile brûlante. Quelle différence entre les conflits du passé lointain et ceux d'aujourd'hui ? Excepté les attentats, plus de guerres à domicile. Délocalisées comme nos usines. Main d’œuvre et morts coûtent moins cher loin, le plus loin possible de notre aire de jeux. Les moyens ont changé. La finalité reste la même. Les jeteurs d’huile ne le font plus d’une tour de château. Mais d’un plateau télé ou studio radio. D’autres sous les ors des Palais de la République. Autre temps, mêmes haines ? Ce qui n’empêche pas le retour des saisons. Des ventres de se repeupler. La ronde des jours et des nuits. Le voyage continue envers et contre tout. Avec de nouveaux passagers sur le manège.
Un rapace ausculte le vide.
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Tous les deux restons silencieux. L’un et l’autre aussi troublés de se retrouver dans ce lieu. Une rupture totale pour nos regards. Se retrouver parmi des témoins de sable d’un passé disparu. Nous marchons à pas lents. Comme par peur de détruire ce qui nous entoure. Étrange impression de traverser en apnée des couches invisibles de temps. Au-dessus de nous le fantôme de la mer disparue. Celle qui couvrait toute la surface du territoire. Un temps que les moins de plusieurs millénaires n’ont pas connu. Bien avant la construction des châteaux visitées quelques heures auparavant. Vieilles pierres et racines au bord du vide ne paraissent plus si éloignées de notre époque. La porte à côté de notre époque. Contrairement à ce labyrinthe de sable extrait d’une période sans la pâte humaine. Le pays des racines en forme de nageoires ?
Visite du panthéon de l’éphémère. C’est ma sensation devant ces sortes de stalactites de sable. Elles me font penser à une pochette de disques de mes parents. Un vinyle que Maman écoutait en boucle. Le montage photo me fascinait quand j’étais gamine. C’est l’album « Deep Purple in rock » détournant les portraits de président taillés à même la roche du Mont Rushmore. J’imagine des têtes de personnages célèbres gravés au sommet de ces colonnes en cours de disparition. Certains grands hommes et grandes femmes ayant contribué à faire progresser l’humanité. D’autres à la détruire. Une galerie de portraits de personnalités. Une sorte de livre d’histoire s’effritant au fil du temps. Pourquoi pas y mêler des inconnus. Petits salopards de proximité ou belle personne. le panel du pire et meilleur dont nous sommes capables. Le visage de l’humanité gravé dans un mémorial à ciel ouvert.
Chair de sable.
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Notre tour de France continue. Une virée sur les routes dès la sortie du confinement. « J’ai envie de bouffer des km et voir du monde.». Une idée de Max. J’avais trouvé tous les prétextes pour ne pas l’accompagner. Aucune envie de bouger. Il a insisté. Jusqu’à ce que je finisse par accepter. Pour être très heureuse de me retrouver sur les routes de France. Sortir de l’écran et notre entre-soi. Faire le plein de nos regards et oreilles. Pour retourner chacun à nos activités. Reprendre le fil de notre quotidien. Lui son studio d’enregistrement et moi ma salle de répétition. Un quotidien avec de nouvelles distances. Comment danser après le Covid 19?
Max se gare sur un parking. Devant une rivière coulant entre terre et rochers. Le son des cascades se mêle aux voix. Il y a déjà affluence de pique-niqueurs sur le site. Avec nombre de gosses en grappes sur les rochers en étages.Tout le monde cherche de l’ombre. Une denrée rare sous le soleil de plomb de midi. Certains, comme nous deux, tentent d’ éviter la promiscuité. Difficile d'y échapper. Nous réussissons à trouver une place pas trop peuplée, près de la rivière. Je dépose le panier sur l'herbe. « Merde ! J’ai oublié les couverts.». Max retourne à la voiture. J’en profite pour aller tremper les pieds dans la rivière. L’eau est très fraîche. Je m'installe sur un rocher.
Un homme tourne la tête vers moi. Il est assis avec une femme et deux enfants d’une dizaine d’années. Ses yeux derrière des lunettes noires. Il me fixe sans bouger. Comment me regarde-t-il ? Que voit-il ? Une femme qui le fait bander ? Le fantasme de la beurette salope véhiculée notamment sur le Net. Une réalité à laquelle je ne croyais pas. «Tape le terme beurette sur un moteur de recherche et tu vas t’en rendre compte. ». J’ai suivi le conseil d’un copain. Beurette est au générique de nombre de films pornos. Peut-être que ce type n’a pas ce genre de regard. Fouille-t-il mon corps comme une bombe potentielle ? Une chair avec gilet kamikaze sous ma robe ? Je touche mon ventre. Voit-il à l’intérieur une arme de grand remplacement ? Pourquoi de telles questions ? Sans doute à cause de la phrase du bar. C'est juste un type matant une femme qu’il trouve belle. Pas la première ni la dernière à qui ça arrive. Ou la curiosité d'un homme pour quelqu'un sur la même table de cailloux que lui ? Comme mon regard avide des autres à une terrasse de café ou ailleurs. Je suis une vraie voyeuse. Cherchant à deviner à travers un corps et des gestes l’histoire d’êtres croisés sans mots. Max s’assoit. L'homme revient à son histoire. « Qu’est-ce qu’il est bon !» Max coupe le pain aux noix.
Nous remontons dans la voiture. « Tu peux reculer !». Il fait une marche arrière. « Regarde ! ». Il plisse le front. « Quoi ? ». Je pointe l’index sur le local à poubelles. « La petite fille avec le ballon.». Je prends sa main et la pose sur mon ventre.« Un jour, elle ou lui se baladera comme ça avec un ballon.». Il esquisse un sourire.« Tu crois que le vert bleu est une bonne couleur anti-contrôle au faciès ? ». Il repart. Nous roulons une vingtaine de km. Je baisse la vitre. Le vent souffle fort. Mes cheveux en rideau sur mon visage. Une phrase me revient. Comme en écho à celle du bar qui m’a perturbée. C’est la question d’un enfant aveugle à un journaliste. Celui-ci a d’abord fait semblant de ne pas entendre. L’enfant a insisté. Que lui a répondu le journaliste ? L’histoire ne le précise pas. La question de cet enfant sera le fil conducteur de mon prochain spectacle de danse et de violoncelle. Un duo de poètes devrait aussi y participer. Des suites dansées et lues pour une question aérienne.
« Quelle est la couleur du vent ?».
NB) Une fiction inspirée d'un voyage récent de quelques jours. Entre mer et montagnes. J'ai choisi de ne pas nommer les lieux. Priorité aux êtres, paysages, impressions, etc. Sans contrôle d'identité géographique. Une tentative de voyage hors géolocalisation. Juste un point de vue mobile sur une belle région. D'autres très beaux coins en France à visiter. Sans pour autant oublier toutes les ombres au tableau. Des injustices sociales toujours trop nombreuses. Notamment dans les quartiers populaires.