La fête du travail de Pétain, un héritage éclairant

Un petit rappel chaque année, ça fait pas de mal... La #fetedutravail, marquée sur le calendrier, apprise à l'école, vantée par les médias, louée par les libéraux et l'extrême droite, ... c'est une fête de Pétain. C'est littéralement hérité de 41. Où le Maréchal, qui n'aimait pas trop les feignasses, comme manu 1er, a changé "la journée internationale des travailleurs", et son églantine (la fleur que vous voyez, trop "rouge" à son goût), par la "Fête du travail", avec le muguet, moins "gauchiste" et plus "pur" . La différence? La fête du travail, c'est l'apologie de la "valeur travail", celle de Macron, Borne, et celle... que prônait Pétain, qui détestait lui aussi les feignasses. La fête du travail s'est imposée naturellement en France, qui place le travail comme horizon indépassable, et toute tentative de s'y soustraire, ou de le réduire comme une maladie (l'assistanat). La journée internationale des travailleurs, c'est précisément le contraire: c'est né le 1er mai 1886 en Amérique, à l'initiative des syndicats ouvriers, qui demandèrent la réduction du temps de travail (à 8h/j); révolte matée dans le sang, et depuis devenue une journée commémorative, de ces revendications. Un rappel qui, alors que l'on vient de prendre deux ans ferme en plus, devrait nous interroger sur l'essence de la politique du travail menée par le libéralisme, et sa proximité philosophique avec les idéologies fascistes qu'elle prétend combattre.