Mur des Nomades

Mur des noms des internés et assignés à résidence en tant que "Nomades" en France de 1939 à 1946

Sa biographie
Base appelée NOMadeS : Mur des noms des internés et assignés à résidence en tant que "Nomades" en France de 1939 à 1946. « Roms, Gitans, Manouches, Yéniches, Sinti, Voyageurs, fêtiens, forains, circassiens,vanniers, commerçants ambulants, où étaient-ils, où étaient-elles, qu’est-il arrivé à nos parents,1 nos grands-parents, nos aïeux pendant la guerre ? Désignés comme « Nomades » par l’administration française, ils ont vécu l’enfer immobile des résidences forcées, de l’enfermement dans des camps pendant quatre, cinq, six longues années. Enfants nouveau-nés, adolescents, mères et pères, vieillards, nous portons aujourd’hui les noms de famille de tous et toutes ces persécuté(e)s, leurs noms qu’ils nous ont légués. Ils se sont tus, ils se sont murés dans le silence, refusant de nous laisser en héritage cette immense douleur, cette humiliation, cette honte et ce sentiment confus de culpabilité. Pourtant ces années noires, ces violences avaient imprégnés leur vie si fortement, si visiblement que nous avons fini par le savoir. Et nous avons décidé de le dire. » Les membres de l’association Devoir de Mémoire – Aux Internés et leurs Enfants (DE-MAVIE)
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  • Victimes « nomades » de la Seconde Guerre mondiale : un mur des noms pour conjurer l'oubli

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    Le 1er juin 2026, il y aura 80 ans que le dernier interné dit « nomade » quittait le camp des Alliers à Angoulême. Et, pourtant, il n’existe toujours pas de décompte exact des victimes « nomades » de la Seconde Guerre mondiale en France. Le Mur des noms des internés et assignés à résidence en tant que « Nomades » en France de 1939 à 1946 est un projet collaboratif qui se donne pour mission de publier leurs noms.