Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
du plus loin de mes errances quand je me perds loin de ma vie je croise toujours mes souvenirs et Besançon qui les a nourris et toutes ces filles que j’y ai aimées et qui ont colorié ma longue vie je croise aussi mes bistrots d’antan et tous les verres-poèmes que j’y ai écrits et mes révoltes et mes colères et les camarades qui m’ont affranchi et toutes ces rues de Besançon et tout le pavé que j’y ai battu et le vieux chant des partisans en requiem de mes causes perdues mais toujours et toujours il y a Besançon la vieille ville de mes folies qui sait toujours me consoler tantôt de jour tantôt de nuit et toujours et toujours le petit garçon qui me hèle du loin de sa petite vie te souviens-tu que c’est grâce à moi que Besançon nous était venue je me souviens de mes bancs d’école je me souviens de la petite Cosette je me souviens de Victor Hugo et de sa vieille ville espagnole je me souviens d’un garçon pauvre qui jurait qu’un jour on y sera je me souviens qu’on y a été je me souviens qu’on y est encore je me souviens qu’on y sera toujours tant que Besançon sera Besançon Mustapha Kharmoudi PS : Le titre est emprunté à Victor Hugo (natif de Besançon)