Ce qui m'a frappée lorsque j'ai traduit les articles des bulletins, de notre petite association,
c'est que la vie de certaines personnes peut-être passionnante, mais méconnue.
Anglaise de naissance, elle a émigré avec ses parents au Canada.
La première fois qu'elle s'est trouvé en face de quelqu'un réalisant
des jeux de ficelle, elle s'est dit:
"Est-ce que c'est intéressant?", puis j'ai pensé que je pouvais
les utiliser au travail, en donnant aux enfants
quelque chose à voir, pendant que je racontais
des histoires.
Elle a immédiatement pensé aux autres, alors que
les jeux de ficelle ont par la suite, influencé
directement sa propre vie.
Elle raconte:
"Ce jour là, j'ai appris mes deux premiers jeux
de ficelle d'un enfant de la troupe de Ken -
"Tasse et Soucoupe" et "Yeux de Hibou".
Je suis rentrée chez moi et je les ai réalisés
de nouveau, encore et encore, les montrant
à quiconque voulait regarder. J'avais joué
au Berceau du Chat, enfant, mais je ne savais
pas qu'on pouvait réaliser des papillons, des
filets de pêche, et des yeux qui clignent.
Je voulais en apprendre plus sur les jeux
de ficelle."
Et quand on lui proposé de faire un livre,
elle n'a pas hésité:
"J'avais deux petits enfants, un emploi à
mi-temps, mais j'ai dit, "Vraiment, je peux le
faire."
Pour finir elle en a écrit trois!
Ecrire un livre qui explique comment réaliser
des jeux de ficelle est très difficile, mais
elle a relevé le défi. Ces livres permettent
vraiment de progresser.
Alors on lui a proposé de faire des tournées.
Mais les garçons étaient un peu moins enclins
à apprendre des jeux de ficelle.
Elle ne s'est pas démontée:
"je me disais à moi- même,
Mec, je sais comment t'atteindre." Je
commençais à parler de chasse et de harpons, et
soudain, la ficelle devenait une sorte de chose
acceptable pour eux à faire, et ils voulaient
ardemment le faire."
L'attention qu'elle prêtait à certains élèves, était remarquée,
à juste titre. Il est clair, comme je l'ai déjà dit,
qu'il existe des enfants qui ont besoin de briller
autrement! Une enseignante a vraiment
apprécié:
""Je ne savais pas comment
prendre cet enfant; maintenant, je sais. Vous
m'avez donné une manière de travailler avec
cet enfant."
Puis elle a voyagé six fois en Arctique.
Et là-bas c'était très différent car les jeux
de ficelle font parties de la culture des gens.
Elle y a même joué au golf! Le golf à neuf trous
a été construit sur la mer glacée.
Une de ses conclusions de toutes ces tournées
a été:
"Vous savez,
nous réalisons souvent des jeux de ficelle, et
observonts si rarement les gens les faire, nous
ne nous rendons pas compte combien elles
sont belles."
mais aussi:
"J'ai remarqué que ce ne sont
pas les enfants les plus brillants, qui sont les
plus experts en ficelle, et c'est bien, car cela
donne aux enfants qui n'ont pas souvent la
chance de briller, une occasion de le faire dans
un contexte scolaire. C'est vraiment bien car il
semble que ce soit une autre sorte de talent,
une autre sorte d'apprentissage, et pour cette
raison, ils sont vraiment ouverts à cette manière
d'apprentissage. Je ne sais pas si c'est
l'apprentissage direct ou peut-être, sont-ils
simplement des apprenants visuels qu'on peut
opposer aux apprenants par les livres."
Cette femme a tout fait avec son coeur et sa grande
sensibilité. Lorsqu'elle est devenue clown pour
enfants malades, elle ne s'est pas toujours sentie
très bien:
"Posy est mon nom de clown - lorsque j'entre
dans Posy, je suis vulnérable. Posy "marche"
avec les enfants grâce à sa propre vulnérabilité,
vous comprenez? Ils sentent sa propre
vulnérabilité, et c'est pourquoi ils communiquent
si fortement avec elle."
Enfin elle a écrit d'autres livres, sur d'autre sujets.
L'un d'entre eux était sur les mains, ce que peuvent faire
les mains.
Et là, j'ai découvert que ce que mon père m'avait appris,
et que je croyais connu de lui seul, était en fait connu
par d'autres.
Mon père m'avait enseigné comment avec mes mains,
savoir si les mois ont 30 ou 31 jours. Méthode
que j'emploie encore.
Si vous voulez lire son interview d'où
sont extraites les citations: