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Billet de blog 24 mars 2018

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Rencontre avec une femme d'exception

Camilla Griski est une femme qui a constamment pensé aux autres. D'abord bibliothécaire, enseignante, puis Clown thérapeutique, pour enfants malades, elle a aussi permis à des milliers de gens d'accéder aux jeux de ficelle, via ses livres.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ce qui m'a frappée lorsque j'ai traduit les articles des bulletins, de notre petite association,

c'est que la vie de certaines personnes peut-être passionnante, mais méconnue.

Anglaise de naissance, elle a émigré avec ses parents au Canada.

La première fois qu'elle s'est trouvé en face de quelqu'un réalisant

des jeux de ficelle, elle s'est dit:

"Est-ce que c'est intéressant?", puis j'ai pensé que je pouvais
    les utiliser au travail, en donnant aux enfants
    quelque chose à voir, pendant que je racontais
    des histoires.

Elle a immédiatement pensé aux autres, alors que

les jeux de ficelle ont par la suite, influencé

directement sa propre vie.

Elle raconte:

    "Ce jour là, j'ai appris mes deux premiers jeux
    de ficelle d'un enfant de la troupe de Ken -
    "Tasse et Soucoupe" et "Yeux de Hibou".
    Je suis rentrée chez moi et je les ai réalisés
    de nouveau, encore et encore, les montrant
    à quiconque voulait regarder. J'avais joué
    au Berceau du  Chat, enfant, mais je ne savais
    pas qu'on pouvait réaliser des papillons, des
    filets de pêche, et des yeux qui clignent.
    Je voulais en apprendre plus sur les jeux
    de ficelle."

Et quand on lui proposé de faire un livre,

elle n'a pas hésité:

   "J'avais deux petits enfants, un emploi à
    mi-temps, mais j'ai dit, "Vraiment, je peux le
    faire."

Pour finir elle en a écrit trois!

Ecrire un livre qui explique comment réaliser

des jeux de ficelle est très difficile, mais 

elle a relevé le défi. Ces livres permettent

vraiment de progresser.

Alors on lui a proposé de faire des tournées.

Mais les garçons étaient un peu moins enclins

à apprendre des jeux de ficelle.

Elle ne s'est pas démontée:

     "je me disais à moi- même,

    Mec, je sais comment t'atteindre." Je
    commençais à parler de chasse et de harpons, et
    soudain, la ficelle devenait une sorte de chose
    acceptable pour eux à faire, et ils voulaient
    ardemment le faire."

   L'attention qu'elle prêtait à certains élèves, était remarquée,

   à juste titre. Il est clair, comme je l'ai déjà dit,

   qu'il existe des enfants qui ont besoin de briller

   autrement! Une enseignante a vraiment

  apprécié:

   ""Je ne savais pas comment
    prendre cet enfant; maintenant, je sais. Vous
    m'avez donné une manière de travailler avec
    cet enfant."

  Puis elle a voyagé six fois en Arctique.

  Et là-bas c'était très différent car les jeux

 de ficelle font parties de la culture des gens.

 Elle y a même joué au golf! Le golf à neuf trous

 a été construit sur la mer glacée.

 Une de ses conclusions de toutes ces tournées

a été:

 "Vous savez,
    nous réalisons souvent des jeux de ficelle, et
    observonts si rarement les gens les faire, nous
    ne nous rendons pas compte combien elles
    sont belles."

mais aussi:

   "J'ai remarqué que ce ne sont
    pas les enfants les plus brillants, qui sont les
    plus experts en ficelle, et c'est bien, car cela
    donne aux enfants qui n'ont pas souvent la
    chance de briller, une occasion de le faire dans
    un contexte scolaire. C'est vraiment bien car il
    semble que ce soit une autre sorte de talent,
    une autre sorte d'apprentissage, et pour cette
    raison, ils sont vraiment ouverts à cette manière
    d'apprentissage. Je ne sais pas si c'est
    l'apprentissage direct ou peut-être, sont-ils
    simplement des apprenants visuels qu'on peut
    opposer aux apprenants par les livres."

   Cette femme a tout fait avec son coeur et sa grande

   sensibilité. Lorsqu'elle est devenue clown pour

  enfants malades, elle ne s'est pas toujours sentie

  très bien:

  "Posy est mon nom de clown - lorsque j'entre
    dans Posy, je suis vulnérable. Posy "marche"
    avec les enfants grâce à sa propre vulnérabilité,
    vous comprenez? Ils sentent sa propre
    vulnérabilité, et c'est pourquoi ils communiquent
    si fortement avec elle."

   Enfin elle a écrit d'autres livres, sur d'autre sujets.

   L'un d'entre eux était sur les mains, ce que peuvent faire

   les mains.

   Et là, j'ai découvert que ce que mon père m'avait appris,

   et que je croyais connu de lui seul, était en fait connu

   par d'autres.

   Mon père m'avait enseigné comment avec mes mains,

   savoir si les mois ont 30 ou 31 jours. Méthode

   que j'emploie encore.

    Si vous voulez lire son interview d'où

    sont extraites les citations:

  LA "LADY FICELLE" DU CANADA

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