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Rester confiné à la maison n’a pas de réelle incidence sur ma vie sociale. Depuis septembre j’ai réduit mon rythme de sorties non-scolaires ou relatives au travail. Cela afin de suivre de manière optimale mon année en alternance. La nécessité d’être concentré sur mes études est renforcée par l’arrivée prochaine des dates de rendus de projets importants pour la validation de mon année. Lorsque je ne travaille pas, j’en profite pour garder le contact avec mes amis proches et m'instruire via YouTube, France Culture...
Est-ce que coronavirus va changer nos vies sur le long terme ?
Je ne sais pas. Ce n’est pas parce qu’il y a un événement important que nos modes de vie changent. Autrement dit, il n’est pas certain qu’il y ait un élan universel pour un retour à l’ « essentiel » (à supposer que l’existence humaine ait une essence...). Cette crise est un catalyseur de plusieurs problématiques :
- Le secteur de la santé semble se porter très mal aujourd’hui en France, principalement du fait de l’investissement trop timoré de l’Etat en matière budgétaire, que ce soit pour la recherche ou le fonctionnement des hôpitaux;
- Sur le rapport des individus à l’information, à la connaissance et aux croyances. De nombreuses fausses informations circulent et les médias mainstream les relaient pour faire du buzz. Face à cela, les citoyens consomment l’information sans prendre de recul. C’est malheureusement le cas concernant l’utilisation de la chloroquine dans le cadre du traitement contre le virus. Aucune étude scientifique sérieuse n’a été publiée, pour le moment, sur l’efficacité de cette molécule. Pire, l’auto-médication aurait provoqué des morts au Nigeria suite aux propos irresponsables de D. Trump à ce sujet.