Il a été constaté 27 hématomes s’étendant jusqu’à 17 centimètres sur son corps et sa mort par anoxie (absence d’oxygène) en lien avec une asphyxie pulmonaire de type mécanique. Monsieur Ali Ziri a été tué le 11 juin 2009, et les trois policiers au moins impliqués dans sa mort sont toujours en fonction au commissariat d’Argenteuil.
Qu'en est-il des poursuites judiciaires auxquelles on pourrait s'attendre ? Libé.fr, le 25 juin 2010 : "La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) a demandé «des poursuites disciplinaires» à l’encontre de policiers qui avaient arrêté, il y a un an dans le Val-d’Oise, un Algérien de 69 ans, décédé à l’hôpital quelques heures après." Voir ici :
(j'ai consacré plusieurs billets de ce blog à la mort de Monsieur Ali Ziri et à ses suites, ou leur absence)
Ce 23 juin 2010, pour avoir injurié Nicolas Sarkozy, un jeune homme est roué de coups. Petit rappel ce même 25 juin dans Mediapart :
Qui donc s'est élevé contre ces coups, ces mauvais traitements que pratique la police au moindre prétexte, en toute impunité, et cela de manière habituelle, si ordinairement que plus personne ne s'en étonne ? Sommes-nous aussi habitués, résignés, soumis, qu'on nous le demande ?
Avec la garde à vue pratiquée comme une forme de la justice immédiate par une police dont ce n'est pas la tâche, il semble que la violence soit devenue une forme ordinaire et acceptée du travail de nos policiers. Est-ce inéluctable ? Quelles conséquences ? Pourquoi les auteurs de ces violences ne sont-ils que rarement désignés comme des présumés coupables ? Pourquoi les coupables restent-ils impunis ?
Si "force doit rester à la loi", la force doit-elle imposer sa loi ?